Toto Wolff : Pour Mercedes, « ce n’est pas idéal de perdre McLaren »
Toto Wolff admet que la perte de McLaren comme écurie cliente n'est pas idéale mais se montre confiant quant à la capacité de Mercedes à lui trouver un remplaçant. L'Autrichien se réjouit par ailleurs de voir un nouveau motoriste venir grossir les rangs.
Ayant officialisé son partenariat avec Honda à partir 2015, McLaren quittera donc le giron de Mercedes après une vingtième et ultime saison de collaboration : « Evidemment, ce n’est pas idéal de perdre un client, surtout quand il s’agit d’une écurie comme McLaren qui a été avec Mercedes pendant si longtemps et qui a rencontré de nombreux succès avec nous, » admet Toto Wolff, directeur de la compétition chez Mercedes, auprès de Speed Week.
Aux regrets de perdre un partenaire historique succède cependant l’impatience de lutter face à un nouvel adversaire : « Bien sûr, ça ne fait pas plaisir, mais c’est leur décision. Nous sommes également impatients d’affronter un nouveau concurrent en Formule 1 : Honda est un constructeur de pointe et, comme veut le proverbe, la concurrence est bonne pour les affaires, » relativise l’Autrichien.
D’ailleurs, alors que Bernie Ecclestone évoque également l’éventualité d’un retour de BMW, Toto Wolff ne s’inquiète pas de l’arrivée de nouveaux motoristes en Formule 1, même si, pour l’heure, le constructeur à l’étoile voit sa part de marché potentiellement réduite : « Tout le monde n’a que des capacités limitées pour fournir des écuries clientes. Pour nous, c’est quelque part entre trois ou quatre écuries et nous sommes confiants que, dans les années à venir, nous aurons au moins trois écuries – propulsées par Mercedes – en Formule 1. »
En effet, les potentielles candidates ne manquent pas puisqu’outre Marussia, qui n’a toujours pas arrêté son choix pour 2014, Sauber pourrait éventuellement être intéressée par le V6 allemand, son contrat avec Ferrari arrivant à terme à la fin de saison /f1/actualite/15538-apres-honda-bernie-ecclestone-evoque-un-retour-de-bmw.html. Mais Lotus et Williams pourraient également être tentées de faire jouer la concurrence avec leur constructeur actuel, Renault. En effet, d’après les échos du paddock à Barcelone, le motoriste français serait le plus gourmand avec une facture estimée à 23 millions d’euros pour la fourniture de son futur V6 Turbo, contre 20 millions d’euros pour le moteur Mercedes et 15 millions pour le bloc Ferrari.
