James Allison : direction Ferrari ou McLaren après Lotus ?

Depuis que Lotus a annoncé son départ, James Allison est un homme hautement convoité. Si la piste d’un retour chez Ferrari est fortement envisagée, celle menant à McLaren reste une probabilité même si, d’après la BBC, le britannique aurait décliné une offre pour rejoindre Woking. Son départ amène quoiqu’il en soit à s’interroger sur les conséquences que cela aura sur l’état de forme de Lotus et sur l’avenir de Kimi Räikkönen du côté d’Enstone.

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James Allison : direction Ferrari ou McLaren après Lotus ?

A peine l’écurie Lotus eut-elle officialisé le départ de James Allison, son directeur technique, que ce dernier faisait l’objet de rumeurs l’envoyant aux quatre coins du paddock. Cependant, la piste jugée comme étant la plus probable mènerait à Ferrari : « Si Allison est libre, c’est mieux de l’avoir avec nous que de le voir renforcer une autre équipe, » admettait Fernando Alonso auprès de la télévision italienne.

Et l’Espagnol d’ajouter, lors d’une conférence de presse : « J’ai étroitement travaillé avec lui et j’ai été champion du monde avec lui à deux reprises. Ensuite, je suis revenu chez Renault en 2008 et en 2009, il était déjà directeur technique et nous n’avons pas été autant en réussite avec la voiture. Mais nous avons vu la Lotus ces deux dernières années et ce n’est pas un secret qu’il s’agit d’un des meilleurs du paddock et nous verrons bien quel sera son avenir. »

Le président de Ferrari, Lucas di Montezemolo, a quant à lui refusé de confirmer tout retour de James Allison du côté de Maranello, le Britannique y ayant officié durant cinq ans, à partir de l’an 2000 : « Nous communiquerons lorsqu’il y aura des nouvelles à donner, pas quand il y a des rumeurs. » En effet, Pat Fry occupe d’ores et déjà la tête du département technique de la Scuderia et ne semble guère menacé du côté de Maranello. Le Britannique ayant quitté Lotus dans l’espoir de trouver de l’herbe plus verte ailleurs, il semble donc peu probable qu’il accepte un poste à moindre responsabilité et, dès lors, certains envisagent qu’il puisse partager les responsabilités de Pat Fry avec lequel il a déjà collaboré, chez Benetton, dans les années 1990.

D’autres pistes ne sont cependant pas à écarter même si, du côté de Mercedes, l’arrivée de James Allison reste peu probable, l’écurie de Brackley disposant déjà d’une pléthore de responsables techniques auxquels pourrait prochainement se joindre Paddy Lowe, l’ancien directeur technique de l’écurie McLaren. Toto Wolff, le directeur exécutif de l’écurie allemande, a d’ailleurs démenti tout intérêt pour l’ingénieur britannique même s’il reconnaît qu’il a bel et bien été approché par Niki Lauda durant l’intersaison : « [Niki Lauda] a commencé à parler aux bonnes personnes et à leur demander qu’elle était leur situation professionnelle : James Allison était l’une de ces personnes. Mais c’est une discussion qui date, je pense que c’était en décembre, et c’est à ce moment-là que je suis arrivé et que j’ai mis un terme à ces discussions. »

Dès lors, McLaren semble être le principal concurrent possible à Ferrari, l’écurie de Woking s’offrant ainsi les services et l’expérience de James Allison pour pallier au départ de Paddy Lowe, même si Tim Goss a rapidement été nommé comme nouveau directeur technique de l’écurie anglaise. Cependant, d’après la BBC, James Allison aurait déjà décliné une offre de McLaren ainsi que de Williams.

Les convoitises que suscite James Allison amènent cependant à s’interroger sur l’impact qu’aura le départ de cet homme clé de chez Lotus sur l’écurie d’Enstone. Kimi Räikkönen reconnaît qu’il est difficile de savoir « dans quelle mesure ça va nous affecter dans le futur » : « C’est fait, nous vivons avec et espérons que ça ne changera pas grand-chose. Evidemment, il y avait une grande part de lui dans l’équipe depuis longtemps mais chacun est important. Tout le monde fait son travail et sans chacun d’eux, rien ne fonctionnerait. Evidemment, c’est quelqu’un de bien et c’est dommage qu’il parte, mais c’est la vie et nous verrons si ça fait la différence ou pas. Nous aurions préféré le garder que de le voir partir, mais il y a beaucoup de choses qui peuvent se produire dans la vie de quelqu’un. Je ne sais pas pourquoi il est parti, ce n’est pas à moi de commenter. »

Cependant, pour certains, la départ de James Allison pourrait précipiter celui de Kimi Räikkönen – dont le nom fait l’objet de rumeurs insistantes l’envoyant aux côtés de Sebastian Vettel chez Red Bull -, ce que le Finlandais a formellement démenti ce week-end : « Bien sûr, chacun veut avoir les meilleures personnes autour de lui mais ça ne fera pas de différence quant à ma décision de rester ou pas. »

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