Aidé par Mercedes, Robert Kubica n’a pas encore renoncé à la F1

Engagé en championnat d’Europe des rallyes cette saison, Robert Kubica n’en continue pas moins de travailler à son retour sur les circuits, ayant récemment confirmé qu’il avait utilisé « le simulateur F1 de Mercedes par le passé » : « S’il y a la moindre chance de le faire revenir dans une voiture de DTM ou dans le cockpit d’une Formule 1, nous adorerions le faire. N’importe quelle équipe adorerait disposer d’un Robert Kubica, » confie Toto Wolff, directeur exécutif de l’écurie AMG Mercedes, auprès de BBC Sport. L’Autrichien comprend cependant que le Polonais préfère pour l’heure se concentrer sur le rallye : « C’est quelqu’un que je connais depuis dix ans, il lui appartient pleinement de savoir comment il veut nous aider et sa concentration est actuellement tournée sur le rallye. C’est là qu’il veut rencontrer le succès et c’est ce qu’il veut faire dans le futur. »

Le Polonais, qui avait décliné la proposition de Mercedes de participer au championnat DTM, estime effectivement que le rallye représente aujourd’hui la meilleure solution pour faire son retour à la compétition : « Pour moi, maintenant, la priorité est de retrouver la forme autant que je peux, » commente le Polonais dans un entretien accordé à Autosport. « Je ne suis pas encore en mesure de pouvoir reprendre le volant d’une monoplace et je n’ai pas envie, pour l’instant, de revenir sur un circuit au volant d’une voiture de tourisme. Le DTM est pour moi l’un des championnats les plus disputés au monde : parmi les pilotes qui y participent, je dirais qu’au moins dix peuvent gagner. C’est un championnat de très haut niveau. Je ne sous-estime pas ces voitures ou les GT ou quoique ce soit d’autre, c’est juste que j’ai quelque chose en tête et j’essaye de tout faire pour y arriver. »

Le natif de Cracovie garde en effet les yeux rivés vers la Formule 1 sur laquelle, de toute évidence, il n’a pas tiré un trait : « Il n’y a pas de garantie, pas de pourcentage sur mes chances de revenir ou pas, mais ce n’est pas non plus certain à 100% que je ne reviendrais pas en Formule 1. Je vais essayer de faire de mon mieux. J’ai traversé une période difficile et je dirais que c’est plus facile aujourd’hui, je me fais plaisir, mais ce n’est pas encore totalement une période facile pour moi parce que je préférerais évidemment rouler en Formule 1, à 100% de mes capacités. La réalité est différente. Maintenant, il me faut un peu de chance et de motivation – ce que je pense avoir -, et continuer de travailler pour que je puisse éventuellement avoir l’opportunité de revenir là où j’étais avant mon accident. »