Renault doute du retour de Honda et de Toyota
Rob White, responsable de l’équipe technique de Renault Sport, s’interroge sur la réalité des supposées velléités de retour de Honda et Toyota en tant que motoristes. L’Anglais s’étonne notamment de l’absence des constructeurs nippons lors des réunions préparatoires.
Depuis plusieurs semaines, les rumeurs vont bon train concernant un éventuel retour, en tant que motoristes, des deux principaux constructeurs japonais. Alors que, d’après Blick, Toyota aurait Williams dans son collimateur avec pour objectif d’y promouvoir Lexus, du côté de Honda, les derniers échos du paddock évoquaient l’éventualité d’une fourniture du V6 nippon à une deuxième écurie afin de répondre à la demande de Bernie Ecclestone, grand argentier de la Formule 1, qui souhaite davantage équilibrer la répartition des motoristes entre écuries. Selon certains, cette deuxième écurie pourrait éventuellement être Sauber dont le contrat avec Ferrari arrive à expiration à la fin de cette saison et qui, privilégiant la piste italienne pour 2014, pourrait malgré tout être tenté de s’associer avec Honda, à plus ou moins long terme.
Cependant, pour l’heure, rien n’est venu confirmer ou infirmer ces spéculations et, du côté de Renault, le doute est de mise quant à l’éventualité d’un retour des deux motoristes japonais : « S’ils voulaient véritablement revenir, alors pourquoi n’ont-ils pas pris part aux réunions de planification ? » s’interroge Rob White, responsable de l’équipe technique de Renault Sport, dans les colonnes de Speed Week. « Nous n’avons jamais reçu de demande à cet égard : lors des réunions, il n’y a toujours que Ferrari, Mercedes et nous. Mais Honda et Toyota pourraient facilement demander à la FIA le droit d’y participer. »
Cependant, Rob White reconnaît que Honda et Toyota ont, au tout début, fait part de leur intérêt pour la nouvelle réglementation, tout comme Audi et d’autres motoristes : « Les premières réunions se sont tenues il y a quatre ans et l’intérêt était grand : Audi, Cosworth, Ilmor, Honda, Toyota, Mecachrome, et d’autres motoristes. Cependant, lorsque c’est devenu un peu plus précis, il ne restait plus que le projet PURE [de Craig Pollock, ndlr] et désormais il n’y a que nous trois. Je n’arrive tout simplement pas à imaginer qu’un constructeur puisse s’engager en 2015 sans avoir cherché à avoir son mot sur la réglementation. »