Volkswagen planifie une arrivée en F1

Le directeur de la compétition sportive chez Volkswagen, Wolfgang Dürheimer, réfléchirait sérieusement à l'arrivée de la marque en Formule 1. Un choix pour le moins stratégique.

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Volkswagen planifie une arrivée en F1

S’il y a bien un constructeur automobile dont l’entrée en Formule 1 est souvent évoquée pour être aussi souvent démentie, il s’agit de Volkswagen. La marque allemande, leader européen des ventes de voitures, mais surtout désireuse de dépasser l’américain Général Motors au plan mondial, pourrait à en croire son directeur du département sportif, présenter un plan en vue d’une possible arrivée en catégorie reine.

Dans un entretien accordé à WirtschaftsWoche, Wolfgang Dürheimer a affirmé la volonté qui était la sienne de voir la marquer s’impliquer en F1 : « Je vais présenter mon concept plus tard cette année et avancer des propositions qui ne toucheront pas seulement aux catégories dans lesquelles nous sommes actuellement impliqués. Au niveau des ventes prévues par le groupe Volkswagen en Amérique [du Nord et du Sud], en Asie et au Moyen Orient, nous ne sommes pas suffisamment représentés en sport automobile sur ces zones. A mon avis, cela doit être corrigé ».

Une représentation qui pourrait donc passer par le cirque de la F1, dont les escales dans les pays d’Asie ou du Golfe sont de plus en plus fréquentes : « La F1 est, de loin, la [discipline] la plus appropriée et elle domine la scène de la course automobile en Europe et en Asie ». En revanche, si le chapiteau sera certainement amené à se monter plus souvent sur le continent américain, avec le retour de deux manches aux Etats-Unis (New York et Austin), ce marché demande une stratégie différente : « [La F1] est loin d’être visible [aux Etats-Unis], mais ils ont l’IndyCar et la NASCAR. Ces séries doivent aussi être examinées dans le contexte d’une stratégie future. »

Si Volkswagen se décide donc à franchir le pas, ce serait d’abord en tant que fournisseur de moteur qu’elle sévirait. Avant, peut-être, d’acquérir une structure afin de devenir une écurie à part entière dans le paddock. Une stratégie qu’avait déjà évoqué Wolfgang Dürheimer l’an passé, auprès de nos confrères allemands de Auto Motor und Sport : « Je pourrais envisager un engagement en F1 en 2018, quand la compagnie sera au premier plan de l’industrie automobile. Nous avons assez de marques qui pourraient le faire. »

Le groupe Volkswagen est en effet détenteur des marques Audi, Bentley, Bugatti, Lamborghini, Porsche, Seat ou Skoda, pratiquement toutes engagées dans certaines catégories du sport automobile, que ce soit en Endurance, en Super tourisme ou encore en rallye (épreuve dans laquelle le constructeur de Wolfsburg s’impliquera pleinement à partir de 2013). Il est d’ailleurs à signaler que parmi ces grands noms de l’automobile, certains ont eu des liens avec la F1 : Bugatti en participant au Grand Prix de France 1956, Lamborghini en fournissant des moteurs à sept écuries (dont l’écurie « officielle » de 1991) entre 1989 et 1993 et Porsche en prenant part à trente-et-une courses entre 1958 et 1964 remportant notamment le Grand Prix de France 1962 grâce à Dan Gurney puis en revenant en tant que motoriste de l’écurie McLaren au milieu des années 1980 permettant à l’écurie britannique de remporter deux couronnes mondiales et à Niki Lauda et Alain Prost d’en coiffer respectivement une et deux.

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