Bilan: Ferrari et le malaise malaisien

Ferrari est, parmi les équipes habituées à se battre pour le championnat, la seule à ne pas avoir marqué le moindre point, après deux grands prix. La situation est critique et les deux pilotes de la Scuderia semblent avoir perdu leurs grigris.

A Melbourne, la mécanique faisait défaut, ici, à Sepang, les conditions météorologiques n’ont favorisé ni Raikkonen, ni Massa qui ne terminent même pas dans le top 10. Une situation critique que Mickael Schumacher n’aime pas, encore moins lorsqu’il est dans les stands. L’équipe doit se réunir cette semaine à Marannello pour organiser une offensive et rétablir la situation.

Felipe Massa – 9ème:
« C’était une course chaotique et dans ces conditions cela arrive souvent de prendre des décisions qui a posteriori, se révèlent complètement idiotes. Quand nous avons mis les pneus pluie, nous pensions qu’il allait beaucoup pleuvoir. Finalement, les fortes pluies sont arrivées très tard. Alors j’ai rechaussé les pneus intermédiaires mais c’est à ce moment que les trombes d’eau sont tombées… »

« Il faut vraiment analyser tout cela pour ne pas répéter nos erreurs la prochaine fois. Les règles ont changé, et il ne faut pas croire que Ferrari soit soudainement devenue stupide. Nous devons simplement nous y habituer. »

Kimi Räikkönen – 14ème:
« Nous étions bien placés avant le premier ravitaillement, et là, nous avons fait une erreur en mettant les pneus pluie alors qu’elle ne tombait pas encore. Ma course était alors finie avec des pneus très vite usés et lorsqu’il a vraiment plu, ils n’étaient plus assez performants pour évacuer l’eau et j’ai eu du mal à piloter. »

« C’est certain, nous ne pouvons pas être satisfaits de ce début de saison ! »

Stefano Domenicali – Directeur:
« Nous sommes très déçus car, une fois encore aujourd’hui, on repart les mains vides d’un grand prix. Avec un peu de recul, on se dit que l’on n’a pas pris du tout les bonnes décisions, en particulier avec Kimi [Raikkonen]. Felipe [Massa] a aussi été très malchanceux, à quarante secondes près, il serait resté en piste et aurait bénéficié d’une position très bonne quand le drapeau rouge a été déclenché… »

« Nous devons à tout prix changer la donne, prendre nos responsabilités et revenir meilleurs. Nous analyserons tout ça à Marannello. »