Comment l’effet du DRS donne à Red Bull une vitesse de pointe « époustouflante » ?
Déjà constatée à Bahreïn et Djeddah, la troisième manche australienne n'a fait que confirmer la vitesse de pointe à couper le souffle de la RB19. Une performance en ligne droite que la Red Bull doit en partie à son DRS particulièrement abouti.
A la suite du Grand Prix d’Australie, le patron de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, n’a pu que souligner la facilité de dépassement de Max Verstappen sur Lewis Hamilton, au onzième tour, qui comme en Arabie Saoudite n’avait rien pu faire pour empêcher le Néerlandais de passer.
« Avec l’aileron fermé, nous avons pu le tenir », a indiqué l’Autrichien. « Mais lorsqu’ils utilisent le DRS, leur vitesse de pointe est époustouflante. »
« La Formule 1 est une méritocratie, c’est donc à nous de découvrir ce qu’ils font de mieux et comment nous pouvons y arriver nous-mêmes. »
Un DRS ô combien efficace
La performance aérodynamique de la RB19 de Red Bull est impressionnante, notamment grâce à l’aspiration sous son fond plat, ce qui permet à l’équipe d’avoir une marge de manœuvre plus importante que les autres équipes pour ajuster son aileron arrière.
Comparé à la concurrence, l’aileron à poutre de Red Bull est plus agressif et plus droit, ce qui a un impact sur le diffuseur et l’aileron supérieur. Lorsque l’aileron supérieur s’ouvre en mode DRS et que l’air passe devant la voiture, l’aileron à poutre perd de l’aérodynamique.
Cependant, Red Bull a réussi à gérer ce problème en minimisant la traînée générée par l’aileron à poutre lorsque le DRS est activé, ce qui lui confère un avantage sur les autres équipes.