Raïkkonen a refusé un contrat de plusieurs millions en NASCAR

Après quelques courses disputées, en 2011, dans le championnat nord-américain de voitures de production et avant de retrouver la Formule Un, Kimi Raïkkonen révèle avoir refusé une offre de plusieurs millions de dollars pour rouler en NASCAR.

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Raïkkonen a refusé un contrat de plusieurs millions en NASCAR

Avant de revenir en Formule Un, à une époque où il affirmait de pas avoir de « plan » au-delà de 2011, Kimi Raïkkonen avait exploré de nombreuses pistes. En parallèle de son engagement en championnat du monde des Rallyes, le Finlandais avait ainsi eu le droit à un avant-goût de l’endurance lors d’un test à bord de la Peugeot 908 mais il s’était surtout aventuré, outre-Atlantique, en NASCAR, où il avait participé à quelques courses en Truck Series et Nationwide Series, les troisième et deuxième divisions du championnat de course automobile le plus regardé au pays de l’Oncle Sam.

Dans un entretien accordé à Autosport, le Finlandais révèle qu’il a refusé une offre de plusieurs millions de dollars pour s’engager à temps complet en NASCAR : « J’y ai vraiment passé du bon temps, mais le plus important c’est que, si vous voulez le faire à temps complet, vous devez déménager aux Etats-Unis. S’il y avait eu moins de courses et qu’il était possible de rester en Europe, alors je me serais probablement engagé. »

En effet, la Sprint Cup, la première division de la NASCAR, ne compte pas moins de 36 épreuves inscrites au championnat, dont seulement deux courses se disputent sur des circuits routiers. Le dicton veut ainsi que l’on mange NASCAR, que l’on dorme NASCAR et que l’on vive NASCAR, une formule qui semble parfaitement plaire à Juan-Pablo Montoya qui a renoncé à ses rêves de F1 pour s’engager en NASCAR, en 2006. Cependant, pour Kimi Raïkkonen, qui a toujours aimé pouvoir jouir d’une certaine liberté, les contraintes imposées par le calendrier NASCAR étaient donc trop élevées même s’il n’écarte pas l’idée d’y refaire un jour son apparition : « C’est une toute autre façon de faire les choses. Les écuries sont très professionnelles et j’ai apprécié cela. C’est quelque chose qui serait sympa à refaire dans le futur. »

Le pilote Lotus a d’ailleurs tenu à défendre le championnat nord-américain de stock car, souvent déconsidéré en Europe parce que se disputant sur des circuits ovales jugés comme nivelant le talent des pilotes : « Les courses étaient sympas. Vous ne pensez pas vraiment au fait que vous roulez juste sur un ovale parce qu’il y a tellement de voiture contre lesquelles vous vous battez. Ça semble très simple de prendre le volant et d’être rapide, mais c’est pareil qu’en Formule Un : ce sont les petits détails qui font la différence. Les écarts sont si faibles que si vous êtes un dixième plus lent, vous êtes vingt places derrière, donc ça reste difficile d’être aux avant-postes. »

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