Les échappements de McLaren et Ferrari seraient légaux

Charlie Whiting, le délégué technique de la FIA, était présent cette semaine à Jerez pour contrôler la légalité des différentes monoplaces 2012. Le principal changement de règlement pour 2012 est l’interdiction des diffuseurs soufflés et la FIA a donc décidé de faire déboucher les sorties d’échappements plus haut.

Ferrari et McLaren ont pris le parti d’une approche agressive dans ce domaine. Ces deux équipes bénéficieraient toujours d’un gain aérodynamique grâce à leurs échappements, ce qui est contraire au règlement a priori, mais selon plusieurs sources, les échappements de ces deux équipes ont été validés par la FIA comme étant légaux.

«Pour le moment, ils sont tous légaux,» précise Auto Motor und Sport citant Whiting.

Information également confirmée par Ted Kravitz, reporter pour Sky Sports et qui était présent à Jerez pour ces quatre premières journées d’essais de la saison 2012.

«Je comprends de sources venant du paddock que Charlie Whiting a dit aux équipes qu’il considère les échappements de Ferrari et McLaren comme légaux,» a précisé Kravitz à Sky Sports.

Même si les concepts mis en place par McLaren et Ferrari semblent à la limite de la légalité, voir même illégaux compte tenu du règlement, ils auraient été validés par Whiting. Les autres équipes, qui n’avaient pas pris autant de risques, vont probablement revoir leur copie.

«Même si de la manière dont ces deux équipes ont réalisé leur échappements, avec des parties qui conduisent les gaz d’échappements vers des emplacements spécifiques de la monoplace et qu’il semble y avoir un gain aérodynamique, ce qui est contraire aux nouvelles règles sur les échappements, il semble que Whiting pense qu’ils sont suffisamment en règle.»

Chaque changement de règle est toujours quelque peu sujet à interprétation de la part des équipes et c’est donc à la FIA d’étudier chaque concept et de valider ce qui est autorisé et ce qui ne l’est pas. Du côté de Williams, on fait confiance à la FIA pour juger de la légalité des échappements.

«Les équipes poussent évidemment les choses à la limite, et certaines équipes vont encore plus loin que d’autres. Mais c’est à Charlie (Whiting) et à la FIA de contrôler cela. Nous gardons un oeil avisé sur cela et nous allons étudier des solutions alternatives. Mais ce qui fonctionne sur une voiture ne va pas automatiquement se greffer correctement sur une autre,» a confié Mark Gillan, le responsable de l’ingénierie chez Williams, cité par Autosport.