Neslon Piquet n’est « pas certain » de finir la saison avec Renault

Lors d’une interview, Nelson Piquet Junior a avoué que sa position au sein du Renault F1 Team n’était pas sécurisée à 100% pour le reste de la saison. Le brésilien ne sait pas si il continuera à piloter la R29 après le grand prix de Hongrie, qui se déroule ce week-end.

Piquet court en F1 depuis un an et demi et n’a jamais réellement démontré de hautes performances au sein de l’équipe du losange. Le jeune brésilien, rookie l’an dernier, a toujours été confronté à un coéquipier très fort – Fernando Alonso, double champion du monde – et a eu du mal à se faire une place. Le brésilien n’a d’ailleurs pas marqué le moindre point cette saison, contre 13 pour son coéquipier.

Le week-end dernier, en Allemagne, des rumeurs ont commencé à courir sur un possible remplacement du brésilien pour la Hongrie. Piquet a finalement été reconduit, mais on ne sait pas pour combien de temps. En fait, le brésilien serait actuellement testé par Renault, le comparant à Alonso, avec des machines et des évolutions aérodynamiques identiques. Si le test n’est pas réussi et que Piquet ne démontre rien, il devrait être remplacé dès le Grand Prix d’Europe, à Valencia.

Quand un journaliste lui a demandé, hier soir, si sa position était sécurisée pour le reste de la saison, le jeune pilote de 23 ans répond : « Non, pas à 100%. C’est pour cela que je me concentre sur mon job et je laisse mon père faire le reste. »

« A la dernière course, je n’ai pas eu la machine que j’aurais dû avoir. Je savais donc que j’avais de grandes chances d’être en Hongrie, il fallait juste régler un problème de contrat et des conflits d’égo entre quelques personnes. Mais c’est finit et tout suit son court. »

« Le problème, c’est qu’aujourd’hui, un contrat en F1 ne signifie plus rien et nous avons quelques cas récemment où le contrat pilote/équipe était brisé. Donc pour l’instant, la seule chose que je puisse faire, c’est piloter, faire de mon mieux, et laisser mon père faire son travail et voir ce qu’il peut trouver comme solution. »

« J’ai toujours essayé de faire de mon mieux, et aujourd’hui j’ai une opportunité de montrer mon potentiel avec une voiture du même calibre que mon équipier – et qui parait bien plus performante qu’avant, » continue-t-il.

Nelson Piquet avoue ressentir une pression forte, mais ne s’en plaint pas. D’autres ont connu pire que lui : « J’ai déjà fait face à cette situation l’an dernier. Ce n’est pas nouveau pour moi. Nous sommes à un si haut niveau dans la compétition, que l’on doit vivre avec cette pression. »

« Si vous regardez Lewis [Hamilton] à la fin de sa première saison – en duel avec Alonso pour le titre – je pense qu’il a subi pire que moi. Le stress fait partie du métier et il faut apprendre à vivre avec. »

A l’heure actuelle, et si Nelson Piquet venait à être remplacé ; c’est Romain Grosjean, actuel troisième pilote de Renault, qui le remplacerait.