Vendredi: Toro Rosso teste beaucoup et espère

L’équipe Toro Rosso est arrivée à Sepang pour le deuxième grand prix de la saison en confiance. Elle a déjà marqué trois points à Melbourne, le week-end dernier et espère en réitérer dimanche. Pour cela, Sébastien Buemi et Sébastien Bourdais ont testé différents set-up, appuis et surtout pneumatiques pour faire part à toute éventualité durant la course : la pluie est menaçante.

Buemi a déjà bien pris ses marques. Il connaît déjà la piste et semble avoir pris l’ascendant sur son coéquipier Sébastien Bourdais. Les deux hommes ne sont d’ailleurs pas d’accord sur les conditions de pistes. L’un voit une piste changeante, l’autre, une piste constante. Il a fait chaud, les corps souffrent mais les espoirs sont grands pour les qualifications et le reste du week-end.

Sébastien Buemi – 17ème et 13ème:
« J’ai roulé ici en GP2 l’année dernière, donc je connais déjà la piste. C’est différent, bien sûr, dans une F1, mais je n’ai pas trop de problème pour m’adapter. La chaleur ne m’a pas trop dérangé et il suffit de boire assez pour compenser la transpiration. »

« Aujourd’hui, la piste est restée assez constante ce qui nous a permis d’essayer différents réglages sur la voiture. Je suis très heureux de ce que nous avons vu. En matière de pneumatiques, il ne semble pas que les différences entre les deux types de gommes soient trop importantes. De plus, il semble que la dégradation du pneu soit bien moins rapide qu’à Melbourne. Nous sommes assez rapides aujourd’hui mais il reste encore beaucoup à faire. Nous visons la Q2 pour demain, qui sait ? Aussi bien, il pleuvra… »

Sébastien Bourdais – 19ème et 18ème :
« Comme c’était le cas l’année dernière, la piste a énormément évolué entre le début et la fin de la première séance, puis encore pendant la seconde. Les conditions de piste ont beaucoup changé et les quelques gouttes de pluie ne nous ont pas aidé à bien cerner la situation. Cet après-midi, nous avons essayé de modifier l’auto mais nous avons pris une voie de garage. »

« Nous en sommes encore à essayer de trouver ce qui marche et ce qui est moins bénéfique pour la voiture. J’ai l’impression qu’il y avait une grande différence en termes d’adhérence entre les pneus tendres et durs et je n’ai pas réussi à en tirer la quintessence. Un relais long en pneus tendres était assez satisfaisant et j’étais assez content de l’équilibre général par rapport à ce que nous avions pour les relais courts et c’est plutôt encourageant. »