Toro Rosso présente en Australie sans le KERS

Giorgio Ascanelli pour la Scuderia Toro Rosso n’a pas retenu une date précise sur l’introduction de son KERS (Kinetic Energy Recovery System). L’équipe a confirmé hier ne pas l’utiliser sur les deux premières courses de la saison (Australie et Malaisie). L’équipe basée à Faenza est la dernière équipe en date à avoir dévoilé sa monoplace […]

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Toro Rosso présente en Australie sans le KERS

Giorgio Ascanelli pour la Scuderia Toro Rosso n’a pas retenu une date précise sur l’introduction de son KERS (Kinetic Energy Recovery System). L’équipe a confirmé hier ne pas l’utiliser sur les deux premières courses de la saison (Australie et Malaisie).

L’équipe basée à Faenza est la dernière équipe en date à avoir dévoilé sa monoplace 2009 après un shakedown à Adria en Italie la semaine dernière.

Même avec de premières impressions plutôt positives sur la STR4, les chefs d’équipe, Giorgio Ascanelli et Franz Tost ont confirmé leur début de saison sans le KERS.

« J’ai envi de dire que vous pouvez nous exclure de la liste des équipes présentes à Melbourne avec le KERS. Cela semble très peu probable, nous sommes plus sur une échéance telle que la Chine, » a déclaré Ascanelli.

Tost a lui insisté sur la nécessité de se concentrer sur d’autres domaines de la voiture plutôt que sur le KERS.

« Pour être honnête, je ne pense pas que nous irons en Australie avec le KERS, parce que nous voulons faire les choses étape par étape. La première étape est d’apprendre le maximum de choses de la voiture et d’installer une fiabilité. Puis, après nous penserons au KERS. »

Tost a ajouté que le poids du système a conduit à des points d’interrogation sur les avantages de l’utilisation de cette technologie.

« Je pense que le KERS sera un sujet intéressant parce que le système en lui-même est assez lourd et il aura une énorme influence sur la répartition du poids dans la voiture, » a-t-il indiqué.

« Vous avez bien sûr un avantage après le démarrage du système sur les longues lignes droites, comme ici à Barcelone ou à Bahreïn, mais il y a aussi une question par rapport à la dégradation des pneus. »

« Cela signifie que l’avantage que vous avez glané sur une période de six secondes de ligne droite est pénalisé par la dégradation des pneus. C’est un compromis. Je pense que d’une équipe à l’autre, chacune à sa stratégie pour savoir si c’est un avantage de sortir avec le KERS ou non. »

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