Le Sénat opte pour Flins sous fond de polémique…
Quatre sénateurs ont voté vendredi dans la soirée un amendement pour la création rapide d’un circuit dans les Yvelines. Le but est d’organiser à nouveau un Grand Prix de France de Formule 1 dès 2011. Cet amendement du Sénat rentre dans la politique de grand projet lancée par Nicolas Sarkozy dans le plan de relance […]
Quatre sénateurs ont voté vendredi dans la soirée un amendement pour la création rapide d’un circuit dans les Yvelines. Le but est d’organiser à nouveau un Grand Prix de France de Formule 1 dès 2011.
Cet amendement du Sénat rentre dans la politique de grand projet lancée par Nicolas Sarkozy dans le plan de relance économique. Il attribue notamment une somme conséquente à la construction de projet sélectionné, favorisant un lancement rapide, passant outre certaines lois et les étapes de « paperasserie ».
Le Grand Prix de France ne sera pas au calendrier de F1 en 2009, ni en 2010 après le retrait du promoteur principal au projet Disneyland Paris. Plusieurs projets sont proposés pour 2011, dont Magny-Cours 2 ou encore celui soutenue par Jean-Pierre Beltoise, ancien pilote de F1. C’est finalement celui de Flins-sur-Seine, promouvant « La Vallée de l’Automobile » dans le département des Yvelines qui a été privilégié.
« Le maintien d’un grand prix de F1 en France est un enjeu national. Si la construction et la délégation de gestion de cet équipement sont menées dans des délais rapides, il est possible qu’un Grand Prix puisse (se tenir) de nouveau en France à partir de 2011 » a commenté à l’AFP l’un des premiers sénateurs à signer le projet.
Les quatre sénateurs UMP : Bruno Gilles et Sophie Joissins (Bouches-du-Rhône), Michel Bécot (Deux-Sèvres), Eric Doligé (Loiret) sont soutenus par Patrick Devedjian, le ministre de la relance. Ce dernier se dit très favorable à cet amendement, tout comme le premier ministre, François Fillon.
Cette annonce a logiquement provoqué un tollé chez les Verts et le PS, affirmant que ce projet de circuit est contre le Grenelle de l’environnement soutenu par l’Etat. Le circuit serait en effet construit sur la plus grande nappe phréatique de la région Île de France promis à de l’agriculture biologique avant le projet lancé par Pierre Bédier, député président du conseil départemental des Yvelines.
L’avantage principale du projet reste sa facilité d’accès. Le circuit serait situé à 30 minutes de Paris avec l’autoroute A13 désservant directement le domaine. Il reste néanmoins à convaincre la FIA et Bernie Ecclestone.
Pour plus d’informations, consultez nos articles précédents sur la Manifestation anti-F1 à Flins et le Comité de soutien au GP de F1 lancé par le département des Yvelines.