Une nouvelle cible… le Moyen-Orient !

Il n’y a pas si longtemps, le sport automobile était interdit en Arabie saoudite, mais comme le sport se propage à travers le Moyen-Orient, les choses sont en train de changer.

En 2007, le royaume a été inscrit au calendrier de la FIA pour la première fois avec une manche de la Coupe Internationale de cross-country. En 2008, les lois ont été modifiées pour permettre la construction de circuits. Très rapidement plusieurs installations ont vu le jour y compris une organisation privée de circuit près de Riyad, appelée le Club Auto Reem.

L’Arabie Saoudite possède un grand potentiel pour ce sport. C’est le plus grand marché automobile dans la région avec un demi-million de véhicules neufs vendus chaque année. Le pays a, également, son propre salon international de l’automobile à Djedda.

Son économie pétrolière est florissante puisque l’état possède 25% des réserves mondiales de pétrole et 75% des recettes nationales proviennent de l’or noir. Le gouvernement tient à réduire la dépendance du pays sur ce seul élément et investit dans un certain nombre de secteurs, notamment le tourisme sur les bords de la mer Rouge.

À ce jour, l’implication de l’Arabie Saoudite dans le sport automobile a été uniquement financière. Dans les années 70, lorsque un consortium d’entreprises saoudiennes comprenant Albilad et Dallah-Avco a financé Williams. Ce consortium est ensuite devenu un partenaire de McLaren avec le financement de la Porsche turbo dans les années 1980.

Il est intéressant de noter que Saudi Telecom, la plus grande entreprise de télécommunications au Moyen-Orient, vient juste d’officialiser un parrainage de cinq ans avec le club de football de Manchester United.

Si le football peut trouver de l’argent en Arabie saoudite, il est facile d’imaginer que la course automobile peut en faire de même, compte tenu en particulier des liens entre l’industrie automobile et le pétrole.