La liberté de la presse est-elle bafouée après l’affaire Mosley ?
Le président de la FIA, Max Mosley a déclaré que l’affaire contre le ‘News of the World’, dont il sort vainqueur, va avoir pour effet de diminuer le champ d’action des médias. La décision de la Haute Cour a reconnu que le tabloïd a eu tort de publier cette histoire sur l’implication de Mosley dans […]
Le président de la FIA, Max Mosley a déclaré que l’affaire contre le ‘News of the World’, dont il sort vainqueur, va avoir pour effet de diminuer le champ d’action des médias.
La décision de la Haute Cour a reconnu que le tabloïd a eu tort de publier cette histoire sur l’implication de Mosley dans une orgie. De nombreux observateurs pensent que cela va empêcher à l’avenir les journaux de révéler des détails de la vie privée de personnalité.
Mais le britannique n’est pas d’accord avec cette théorie et considère que la presse a raison de publier des articles lorsqu’il y a un véritable intérêt public.
« C’est complètement absurde, » a affirmé Mosley pour le Sunday Telegraph à propos des revendications formulées qui annoncent la fin de la liberté de la presse.
« Ce qui ressort de l’arrêt, c’est qu’il est parfaitement correct de révéler les détails de la vie privée de quelqu’un s’il existe une véritable raison de le faire. Par contre, la situation est choquante lorsqu’il y a publication pour des émissions de divertissement ou parce qu’un rédacteur en chef décide de détruire la vie de quelqu’un dans l’intérêt de vendre plus de journaux. »
Il a ajouté: « Cependant, les autorités judiciaires ont décidé que des révélations sur la vie sexuelle de quelqu’un ne sont plus tolérées. Il doit avoir un véritable motif d’intérêt public pour le faire. »
« Je suis victime d’un acte illicite. Cela est comparable à une agression. »