Première déclaration officielle de Mosley
Max Mosley a déclaré à un journal britannique, ce dimanche, qu’il avait l’intention de « rester en place et de combattre les mauvaises langues » malgré les multiples appels lui suppliant de démissionner de son poste de président de la FIA. L’anglais de 68 ans a décidé de donner sa première interview depuis la révélation […]
Max Mosley a déclaré à un journal britannique, ce dimanche, qu’il avait l’intention de « rester en place et de combattre les mauvaises langues » malgré les multiples appels lui suppliant de démissionner de son poste de président de la FIA.
L’anglais de 68 ans a décidé de donner sa première interview depuis la révélation de ce scandale en raison de la mauvaise publicité « générée par ses prétendues pratiques sexuelles avec cinq prostituées ».
Mosley a réaffirmé qu’il ne quittera pas son poste de son propre chef parce qu’au moins, « 70% des présidents de clubs automobiles veulent me voir poursuivre ma mission ».
« J’ai reçu des lettres de la part de présidents de club qui disent ‘je pense que vous devriez démissionner’ ou ‘je pense que vous devriez reconsidérer votre position’. D’autres me disent ‘vous devez absolument rester, ne pas sourciller d’un millimètre’ » a-t-il commenté.
Les personnes qui l’ont critiqué sont le plus souvent celles qui sont contre des « activités sexuelles excentriques ».
« Mais la plupart des personnes aiment cette excentricité quand elle ne nui à personne. »
L’assemblé de la FIA, composée de 222 membres, votera le 3 juin pour savoir si Mosley peut rester président de l’organisation mondiale de l’automobile.
« C’est la question qu’ils doivent se poser, » a-t-il déclaré au Sunday Telegraph.
Quoiqu’il puisse se passer le 3 juin, Mosley insiste qu’une possible réélection en 2009 n’a jamais été son objectif.
« Je ne serais jamais allé au-delà de 2009, » a-t-il dit, en expliquant que le fait de travailler efficacement à l’âge de 73 ans serait « très marginal ».
« J’ai gardé le silence parce que j’ai su tirer la leçon de Tony Blair qui le jour où vous annoncez votre retrait de la vie publique et bien vous perdez toute influence. »
Il a également réfuté les rumeurs qui avancent qu’il a perdu le soutien de son ami de longue date, Bernie Ecclestone.
« Il est solidaire et il pense que tout ceci est dégoûtant, mais il sait que je peux encore gérer mes affaires. Je crois que son comportement envers moi n’a pas changé.»
« Je pense qu’il s’agit d’une terrible intrusion dans ma vie privée qui ne saurait se justifier par tous les moyens, et qui, je l’espère, sera désormais punis. »