La FIA défend le bitumage de la Parabolique de Monza

Révélée au moins d’août par quelques clichés diffusés sur Twitter, <a href="/f1/actualite/18300-monza-le-degagement-de-la-parabolique-goudronne.html" target="_blank" title="Monza : Le dégagement de la Parabolique goudronné">la modification de la Parabolique du circuit de Monza</a> pour y remplacer une partie du bac à graviers par une large bande de bitume a été largement commentée, souvent pour condamner ce que beaucoup d’observateurs ont décrit comme un abaissement de la difficulté de cette courbe.

Charlie Whiting, le délégué à la sécurité pour la FIA, est revenu sur ces travaux, assurant que cette modification résultait d’une décision conjointe, dans un but sécuritaire : « Environ 35% du gravier a été remplacé. Ça a été requis pour des raisons de sécurité par la FIA et les pilotes, juste comme cela a été sur pratiquement tous les circuits sur lesquels la F1 roule. »

« Evidemment, nous savons que ça ne punit pas un pilote qui quitte la piste mais c’est le prix à payer pour une sécurité améliorée : un prix que les pilotes et moi pensons mérité, » ajoute-t-il, pour <i>Autosport</i>. Malgré tout, la présence d’une grande bande d’astroturf devrait empêcher aux pilotes de profiter de manière trop importante d’une sortie au large, en plus de la saleté du bitume à cet endroit.
<blockquote class="twitter-tweet" lang="fr"><p>Interesante modificación de Parabolica, Monza. Más segura / Parabolica looks safer now, modern times hace arrived! <a href="https://t.co/wTgQLlNftS">pic.twitter.com/wTgQLlNftS</a></p>— Pedro de la Rosa (@PedrodelaRosa1) <a href="https://twitter.com/PedrodelaRosa1/status/506753258900455424">2 Septembre /f1/actualite/18300-monza-le-degagement-de-la-parabolique-goudronne.html</a></blockquote>
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Romain Grosjean explique que ce changement permettra aux pilotes de chercher plus facilement la limite de la trajectoire, sans craindre d’abîmer la voiture en cas d’erreur : « La Parabolique est un virage très difficile et rapide donc d’un point de vue sécuritaire c’est une bonne chose d’avoir un peu plus de marge pour les pilotes. »

« Je me rappelle, quelques fois, dans le passé, être entré dans le virage en sachant qu’en freinant même un peu trop tard alors vous pouviez aller droit dans les graviers et ensuite droit dans le mur à haute vitesse. Je pense que maintenant ce que vous verrez ce sont les pilotes qui trouvent les limites plus tôt, parce que nous savons qu’il n’y aura pas la pénalité des graviers et du crash comme avant, » a-t-il expliqué pour <i>Autosport</i>.