Alonso : Ce que fait Ricciardo en F1 est "incroyable"
Après leur lutte à la fin du Grand Prix d'Allemagne de Formule 1, Fernando Alonso a encensé Daniel Ricciardo. Christian Horner, le directeur de Red Bull, n'a pas été avare de compliments non plus.
Les 10 derniers tours du Grand Prix d’Allemagne ont été marqués par une lutte intense entre Daniel Ricciardo et Fernando Alonso, pour le gain de la 5ème position. L’Espagnol, en pneus super-tendres, était plus rapide que l’Australien, en gommes tendres, qui a malgré tout réussi à le maintenir derrière lui jusqu’au 62ème tour, avant que le pilote Red Bull ne se fasse à son tour menaçant jusque dans les derniers mètres.
Le double-champion du monde 2005 et 2006 ne tarit pas d’éloges envers son jeune collègue : « Daniel est une surprise depuis l’Australie : je pense que ce qu’il fait est incroyable. » Pour appuyer ses propos, il dresse le bilan statistique du début de saison 2014 : « Il mène 7-3 sur les dix premières courses avec Sebastian, ce qu’aucun d’entre nous n’envisageait, probablement, donc il fait un très bon boulot. »
Cette saison est la première de Daniel Ricciardo au volant d’une voiture d’une écurie de pointe : il est, qui plus est, confronté au quadruple-champion du monde en titre. L’Australien a signé quatre podiums, dont une victoire au Grand Prix du Canada, et pointe à la troisième position du championnat pilotes, avec 106 points. Sebastian Vettel est monté deux fois sur la boite et compte 24 unités de retard sur le pilote au numéro 3.
Alonso raconte leur lutte à la fin du Grand Prix d’Allemagne : « Il pilote de manière fantastique, et en Allemagne, il s’est battu très intelligemment, en prenant toujours mon aspiration après que je le passe, et en freinant très tard, en attaquant très tard, et en ne manquant jamais le virage. Il a été très, très malin, il a respecté les règles. C’était une super bataille. »
Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, est aussi revenu, dithyrambique, sur la lutte entre les deux pilotes : « C’était du grand pilotage entre Fernando et Daniel. » Il salue le « fighting spirit » de son pilote, osant la comparaison avec le Lion, Nigel Mansell : « La chose superbe à voir de notre perspective était que Daniel n’a pas abandonné et vous avez pu voir son esprit de compétiteur. Les manœuvres étaient « Nigel-Mansellesques » à bien des égards. »
« Je pense vraiment que nous avons eu une démonstration de F1 à son meilleur niveau, » a-t-il conclu, pour nos confrères britanniques d’Autosport.