Dimanche : Rosberg et Mercedes AMG F1 s’offrent une victoire à domicile
Nico Rosberg a remporté assez tranquillement le Grand Prix d'Allemagne de Formule 1, pendant que son équipier, Lewis Hamilton, se frayait, parfois au chausse-pied, un chemin vers le podium pour finalement butter sur Valtteri Bottas.
Nico Rosberg (n°6) – Victoire
Vainqueur à domicile et toujours leader du championnat avec 14 points d’avance, tout va bien en ce moment pour l’Allemand : « Wow, quelle superbe journée après tant d’évènements importants pour moi cette semaine ! Je suis venu ici en espérant gagner et ça a fonctionné parfaitement. Ma Flèche d’argent était si dominatrice, merci à l’équipe pour cette voiture fantastique. Avant la course, j’avais peur que, sans le FRIC, l’écart soit plus petit, mais nous étions encore les plus rapides. »
Il se montre laconique pour raconter sa course, relativement discrète malgré la victoire : « J’ai réalisé une stratégie à deux arrêts, ce qui était difficile à gérer à la fin des relais car les pneus étaient presque morts. »
Lewis Hamilton (n°44) – 3ème
Après avoir remporté sa course nationale il y a deux semaines, le Britannique ne peut que féliciter son équipier : « Avant tout, félicitations à Nico qui gagne sa course à domicile ; c’est un sentiment spécial et je suis très fier que nous ayons placé les deux voitures sur le podium pour Mercedes en Allemagne. »
Malgré sa remontée de la 20ème à la 3ème position, il n’en oublie pas l’essentiel : « Personnellement, je ne peux pas être trop extatique concernant la course car ça a été un week-end difficile et finalement, j’ai perdu plus de points sur Nico dans la bataille pour le championnat. Mais je suis content que nous ayons limités les dégâts. »
Il raconte ensuite sa course mouvementée : « Pour être honnête, ce fut une course assez simple pour moi, même si j’ai eu quelques problèmes […] J’ai eu une belle bataille avec Kimi au début, où j’ai été chanceux de ne pas endommager l’aileron avant, ensuite l’incident avec Jenson était juste de la malchance. […] J’ai perdu pas mal d’appui avec les dégâts et ça a été difficile de prendre soin du pneu avant gauche. J’avais beaucoup de sous-virage et le pneu se dégradait vite, c’est pourquoi je suis passé sur une stratégie à trois arrêts. L’équipe m’a appelé tôt quand j’avais le premier train de pneus super-tendres parce que nous nous attendions à une Safety car – et j’ai été surpris que ce ne soit pas le cas, pour être honnête. J’ai rattrapé Valtteri très vite dans les derniers tours mais il avait trop de vitesse de pointe pour que je le passe. »