Toro Rosso / Renault Sport F1 : La FIA juge les tests légaux

Début juin, une mini-polémique était née de la révélation, par le journal allemand <i>Bild</i>, citant une source anonyme, de tests menés pendant six jours conjointement par Renault et Red Bull (en passant par Toro Rosso) sur un châssis dépourvu de tout aileron mais doté d’une unité de puissance, le tout <a href="/f1/actualite/17779-red-bull-debut-de-polemique-sur-des-tests-effectues-avant-melbourne-.html" target="_blank" title="Red Bull : début de polémique sur des tests effectués avant Melbourne ?">placé sur un banc d’essais muni d’un tapis roulant</a>.

La question se posait de savoir si de tels tests respectaient la lettre du règlement, et notamment l’article 5.2 de l’annexe 8 du Règlement technique, qui précise que l’utilisation d’un banc d’essais est possible, sous certaines conditions (à retrouver <a href="/f1//f1/actualite/17779-red-bull-debut-de-polemique-sur-des-tests-effectues-avant-melbourne-.html/actualite/17785-F1-Red-Bull-repond-a-la-polemique-sur-les-tests.html" target="_blank" title="Red Bull répond à la polémique sur les tests">dans cet article</a>). Red Bull s’était défendue indiquant dans un premier temps ne pas avoir mené de tels tests – ce qui est le cas, puisque Red Bull Racing n’y a pas pris part officiellement – et dans un second temps qu’ils n’étaient de toute façon pas interdits.

<i>Autosport</i> révèle que, face à cette information, la FIA a tenu à clarifier la situation. Après vérifications auprès de Toro Rosso et de Renault, l’instance gouvernante aurait donc estimé que les règles en matière de limitation des tests n’avaient pas été enfreintes.

Renault, par l’intermédiaire de Rémi Taffin, le chef des opérations en piste de Renault Sport F1, a réagi : « Il s’agissait d’aider Toro Rosso et d’essayer de combler l’écart que nous avions à ce moment-là. Nous pouvions utiliser le moindre banc disponible, donc nous avons saisi cette opportunité. »