A la dérive chez Ferrari, Felipe Massa retrouve le bon cap avec Williams

C’est décidément le week-end des retours. Retour en Autriche, qui n’avait plus accueilli de Grand Prix depuis 2003. Et maintenant, retour en grâce à la fois pour Felipe Massa qui n’avait plus signé de pole position depuis le Grand Prix du Brésil 2008 et pour Williams, dont la dernière date du Grand Prix d’Espagne 2012 avec Pastor Maldonado.

Le petit Brésilien jubile en conférence de presse. « C’était un grand moment. Cela faisait un bail depuis ma dernière pole position, au Brésil en 2008 ! » A vrai dire, personne ne s’attendait à le voir de retour à pareille fête. Depuis son grave accident au Grand Prix de Hongrie 2009 et les semaines qu’il a passées dans le coma, il donnait l’impression d’avoir perdu quelques dixièmes au tour. Quatre années à subir la domination de Fernando Alonso chez Ferrari lui ont également porté préjudice. Facile à dire aujourd’hui mais quitter la Scuderia est peut-être ce qui pouvait lui arriver de mieux. Il ne l’avoue qu’à demi-mot. « Des fois, les changements aident. Cela a été positif pour la motivation. »

La course c’est demain mais cette pole position est déjà une victoire sur le destin pour Felipe Massa. « J’espère que c’est juste le début d’une nouvelle belle histoire. Ce que je ressens maintenant est aussi puissant que ce que peut ressentir un vainqueur. »

Il faudra maintenant confirmer durant la course, demain. La tâche sera plus difficile encore qu’acquérir une pole position. « Cela dépendra des gars de chez Mercedes », lâche-t-il en montrant Nico Rosberg, assis sur sa gauche, d’un signe de tête. « Nous devrons piloter aussi bien que nous le pouvons. Nous avons déjà perdu de gros points au Canada. La course de demain, c’est une autre situation : nous partons en bien meilleure position. » S’il gagne, ce serait son premier triomphe depuis… le Grand Prix du Brésil 2008. Alors, bis repetita demain ?

De notre envoyé spécial en Autriche