Ferrari – Räikkönen : "Si je n’étais pas motivé, je ne serais pas ici"
Après un Grand Prix de Chine terminé en 8ème position, à près d'une minute de son équipier, Kimi Räikkönen a une nouvelle fois dû faire face à des questions sur sa motivation, qu'il a battu en brèche. Il est aussi revenu sur les causes de ses difficultés.
A nouveau derrière son équipier en course, Kimi Räikkönen n’échappe pas aux questions dérangeantes sur son retour chez Ferrari. Le Finlandais, qui a terminé le Grand Prix de Chine au 8ème rang, à près d’une minute de Fernando Alonso, a dû réaffirmer qu’il n’avait pas de problèmes de motivation.
Ainsi, quand il fut questionné sur ce point, il n’a pas caché un certain agacement : « Je ne sais pas pourquoi vous revenez toujours sur la motivation. Si je n’étais pas motivé, je ne serais pas ici à répondre à ce genre de questions. Ca a que dalle à voir avec ça ! Nous avons connu de mauvaises courses et c’est une chose malheureuse, mais c’est comme ça parfois. Notre but est de progresser et d’être là où nous voulons être, » a-t-il expliqué à nos confrères de Crash.net notamment.
Parallèlement, les résultats de Fernando Alonso sont relativement bons, l’Espagnol ayant réussi à gravir le mont podium lors de la course de Shanghai. Iceman trouve-t-il ce résultat encourageant ? « Nous améliorons des choses, à chaque course. Si nous prenons entre l’Australie et ici, nous avons fait beaucoup de progrès. Evidemment, parfois c’est difficile à voir de l’extérieur, mais nous le savons nous-mêmes et ça semble fonctionner. J’étais très heureux de la voiture lors de la dernière course [à Bahreïn] ; évidemment, la course ne s’est pas passée comme je l’avais prévu. »
« Ici, globalement, j’ai eu quelques problèmes et je n’ai pas pu rouler [en essais libres], donc ça n’a pas aidé et ensuite ça a juste été un week-end difficile. Au moins, j’ai eu quelques points, pas ceux que nous voulions, mais pour l’équipe, globalement, c’était un meilleur week-end et, bien sûr, ça leur donne quelques bonnes sensations parce que nous avons travaillé dur pour améliorer les choses. Nous savons que nous progressons, pas autant que nous voulons, mais bien sûr ce podium pour lui est une bonne chose pour nous, » a-t-il expliqué.
Quand il revient sur les raisons qui peuvent expliquer ses difficultés, il pointe plusieurs facteurs : « C’est probablement plutôt lié à mon style de pilotage, en plus des conditions fraîches et du fait que les pneus ne marchent pas […] et la configuration du circuit. Je ne pense pas que je suis très agressif avec les pneus, surtout quand les conditions sont fraîches et humides : c’est comme ça depuis des années […]. Aujourd’hui, il semble que quand vous avez des nouveaux pneus, ça marche bien jusqu’à ce que l’adhérence diminue, ensuite vous avez du mal et vous devez aller moins vite et les pneus se refroidissent encore plus : tout s’enchaîne et vous ne pouvez pas corriger ça. »
« C’est une chose que tout le monde déteste, mais il n’y a rien de magique et je ne peux pas changer tout dans mon pilotage. Nous devons seulement travailler et trouver quelques solutions quand nous avons [ces problèmes] et, espérons-le, ne pas finir avec des soucis similaires. Une fois que vous êtes pris dedans, il est difficile d’en sortir, surtout en course, » a-t-il conclu.
Au championnat pilotes, Fernando Alonso est 3ème avec 41 points et Kimi Räikkönen est 12ème avec 11 unités ; Nico Rosberg, actuellement leader, possède 79 points. Ferrari est quatrième du championnat constructeurs avec 52 points quand Mercedes, en tête, compte déjà 154 unités.