Marussia : Un virus informatique et des doutes

Parmi les écuries en difficulté, Marussia fait figure de grand malade. Avec seulement 29 tours du circuit de Sakhir en quatre jours, soit environ 187 km couverts, la structure anglo-russe se retrouve au dernier rang au niveau du roulage total cette saison, avec <a href="/f1/actualite/16982-essais-bahrein-1-le-bilan-des-quatre-journees.html" target="_blank" title="Bilan essais bahreïn 1 F1 et cumul Jerez">289 km en cumulant les essais de Jerez et ceux de Bahreïn</a>.

Une situation qui résulte de plusieurs problèmes différents, à commencer par un virus informatique : « Cela a commencé avec le premier désastre, qui était un virus similaire à un ‘’cheval de Troie’’ […] qui nous a coûté la majeure partie de la journée. Cela a donné le ton du week-end, » a expliqué, avec un brin d’humour, John Booth, le directeur de l’écurie.

« Le deuxième jour, nous avons fait 17 tours et c’était OK, nous travaillions sans problèmes, mais ensuite, le vendredi, nous avons perdu une grande partie de la journée avec un problème moteur et ça a pris toute la journée à changer, » poursuit-il auprès de nos confrères britanniques d’<i>Autosport</i>.

« Le dernier jour, c’était une série de petits problèmes et les petits problèmes avec ces voitures prennent du temps pour être réparés. Le matin, nous avons eu un signal lumineux au niveau de l’ERS, mais il s’est avéré qu’il s’agissait d’une fausse alerte, donc il s’agissait de deux heures de perdu. Ensuite il y a eu un problème du système de carburant, qui ne vient pas de Ferrari mais de nous, » ainsi achève-t-il l’inventaire des difficultés rencontrées par Marussia à Bahreïn.

Un ensemble de problèmes qui ne permettent pas à l’équipe de progresser : « Les choses comme ça nous ralentissent, mais je ne pense pas que nous avons eu les mêmes problèmes deux fois, ce qui est étonnant parce que habituellement vous avez des problèmes récurrents. » Et qui pourrait remettre en cause le premier Grand Prix de la saison, à Melbourne, le 16 mars prochain ? « Je mentirais si je disais que je ne suis pas inquiet du tout. C’est bien de penser que vous pouvez arranger les problèmes, mais vous devez le prouver. Mais j’ai beaucoup d’espoir. »

Même si la situation est critique, des motifs de satisfaction émergent : « Nous n’avons rien fait que ce soit au niveau des réglages mais, ceci étant dit, le retour des pilotes est qu’ils se sentent à l’aise avec [la voiture]. » Le système de freinage est aussi opérationnel : « Les freins sont très bien et nous avons amélioré ça au cours de la semaine. »

Le programme sera chargé lors de la prochaine session qui va se dérouler du 27 février au 2 mars : « Nous avons seulement quelques jours d’ici aux prochains quatre jours d’essais et nous devons seulement à maximiser ce que nous avons laissé. » Ces essais seront à suivre en direct et en intégralité sur Motors Inside.