Rob White reste confiant dans les progrès de Renault
Après la deuxième période d'essais de pré-saison, Rob White, le directeur adjoint de Renault Sport F1, s'est confié sur le site officiel de la Formule 1 à propos des progrès enregistrés par le motoriste français après l'échec cuisant de Jerez.
Si les premiers tests de l’année, à Jerez, ont été un véritable calvaire pour le motoriste Renault avec seulement 138 tours effectués, les performances se sont nettement améliorées lors des récents essais à Bahreïn en fin de semaine dernière.
Rob White, dans une interview accordée au site officiel de la Formule 1, revient sur le dur processus entamé par la marque au losange entre ces deux périodes d’essais pour tenter de revenir à un niveau acceptable de compétitivité : « Nous avons fait un certains nombre de changements de spécifications en ce qui concerne les batteries, en modifiant des composants, ce qui a nécessité un peu de gymnastique entre l’ingénierie, l’approvisionnement, l’assemblage et la logistique. Nous avons également introduit deux nouveaux niveaux dans l’unité de puissance, dont le premier qui aurait dû être un bon point de départ pour les essais à Jerez. Cela a éliminé quelques bugs et nous a permis d’exploiter les monoplaces correctement afin de recueillir un certain kilométrage. La deuxième couche de modifications du logiciel avait plus de fonctionnalités pour permettre de plus grandes possibilités pour les systèmes de contrôle, offrant de meilleures performances et une meilleure motricité. »
Du fait de ces modifications, les essais à Bahreïn se sont passés d’une manière plus satisfaisante pour Renault. En effet, le motoriste a pu parcourir bien plus de kilomètres qu’à Jerez, devançant même sur ce point les blocs Ferrari. Mais les deux restent néanmoins toujours très loin des performances et de la fiabilité des propulseurs Mercedes. Ce qui n’inquiète pas outre mesure Rob White, qui reste très confiant dans les capacités de son équipe à relever ce défi que représente la nouvelle réglementation en vigueur : « Nous avons eu quelques revers, mais nous avons certainement fait des progrès. Nous avons accumulé un nombre de kilomètres précieux, nous avons une base solide pour travailler et nous nous dirigeons dans la bonne direction. Nous sommes maintenant dans une situation que nous aurions accepté à la moitié des essais de Jerez. Nous avons résolu certains problèmes et en avons révélé quelques autres. Nous ne sommes pas revenus sur le calendrier, mais nous allons dans la bonne direction. Le défi est d’améliorer le rythme de progression, parce que l’écart avec l’endroit où nous voulions être à ce stade reste important. Nous sommes quelques semaines en retard par rapport à là où nous voulions être, et nous reconnaissons qu’il faudra du temps pour débloquer la pleine puissance du bloc hybride. Nous travaillons dur pour y arriver et nous sommes déterminés à réussir. »
Renault ne relâche donc pas son effort à quelques semaine du premier Grand Prix de la saison, qui se tiendra à Melbourne du 14 au 16 mars prochains : « Nous courrons de nouveau à Bahreïn à la fin de cette semaine. La date limite d’homologation des unités de puissance est imminente [28 février, ndlr], les moteurs de course pour Melbourne en sont aux premières étapes de la construction. Il y a une énorme quantité de travail en cours. L’équipe de Viry travaille jour et nuit pour résoudre nos problèmes. La collaboration avec nos équipes est plus proche que jamais. Le rythme de développement est extrêmement rapide loin de la piste ainsi, nous pouvons créer et valider des solutions efficaces très rapidement, ce qui montre la détermination et la ténacité de tous les membres de notre équipe. »