Red Bull n’a pas de problème majeur à corriger
Interrogé sur les difficultés de Red Bull, Christian Horner a estimé qu'il n'y avait rien de rédhibitoire dans les soucis rencontrés par son équipe.
Après les premiers essais hivernaux de la saison 2014, à Jerez, Red Bull, l’écurie quadruple-championne du monde en titre, ne pouvait que constater les dégâts : avec un total de 21 tours bouclés, soit à peine 93 kilomètres, l’équipe autrichienne n’a pas réellement pu bénéficier de ces tests. La faute à de multiples problèmes incombant, pour la plupart, aux propres difficultés de Renault mais aussi à des soucis inhérents à la Red Bull RB10.
Christian Horner, le directeur du taureau rouge, interrogé par Sky, a tenu à minimiser les difficultés de l’écurie et s’est montré confiant sur la capacité du motoriste français à rebondir : « Il y a quelques choses que nous devons renforcer de notre côté, mais rien de majeur et évidemment, Renault a eu quelques problèmes qu’ils sont en train de corriger aussi. » Selon lui, un petit grain de sable suffit à enrayer la mécanique très sophistiquée des monoplaces version 2014 : « Mais ces voitures sont si complexes qu’un petit problème cause de grosses pannes. »
« Evidemment, il y a pas mal de choses à faire mais il y a un peu de temps avant la première course, » ajoute-t-il. Au delà des problèmes électriques et d’intégration connus par Renault, Red Bull ferait pour sa part face à des soucis liés au refroidissement du bloc hybride. Une situation qui aurait obligé Adrian Newey à revenir en urgence à l’usine pour revoir quelque peu sa copie, après que des ouvertures de fortune aient été pratiquées sur l’arrière des pontons de la RB10 lors des essais de Jerez.
La seconde session de tests, qui aura lieu du 19 au 22 février à Bahreïn, sera l’occasion de s’assurer que les difficultés seront effacées et revêtent donc un aspect crucial : « Les essais de Bahreïn, la semaine prochaine, sont un test important, donc tout le monde travaille très dur chez Renault et à Milton Keynes. » Si Horner espère une bien meilleure semaine en terre émiratie, il reste philosophe : « Nous ne voulons pas vivre une autre semaine comme à Jerez, mais c’est ce pourquoi les tests sont faits : vous réglez vos problèmes pour ne pas les avoir lors des Grands Prix. »
