Kimi Räikkönen, toujours aussi motivé, salue les progrès de Lotus

Après un Grand Prix du Japon plutôt honorable, terminé à la cinquième place derrière le trio Vettel-Webber-Grosjean et Fernando Alonso, Kimi Raïkkönen a fait l’objet de quelques interrogations de la part de certains observateurs de la discipline, d’aucuns allant même jusqu’à parler de démotivation.

Questionné, à ce sujet, par nos confrères d’ESPN F1, le Finlandais estime que l’annonce de son départ chez Ferrari pour 2014 n’a eu aucun impact sur ses performances : « Je pense que ça n’a jamais changé, c’est pareil depuis le début de la saison, le fait que je change d’équipe l’année prochaine ne change rien pour moi, je veux toujours gagner des courses cette année. Cela ne m’intéresse pas de piloter sans attaquer. Je veux toujours faire de mon mieux, donc ce qui va se passer l’année prochaine ne m’intéresse pas pour le moment. »

Iceman d’ajouter : « J’ai toujours dit que si je n’aimais plus ça, je ne viendrais pas à la prochaine course. Je suis heureux de pouvoir m’en aller quand j’en ressens le besoin et je n’ai aucune raison de faire quelque chose que je n’aime pas. Evidemment, il y a beaucoup de choses dont je ne suis pas un grand fan, mais au moins jusqu’ici, la course compense. Je suis content de la manière dont les choses se passent et j’espère que dans le futur ça sera encore mieux. »

Kimi Räikkönen est ensuite revenu sur sa course nippone, insistant sur les progrès effectués par l’écurie Lotus : « La voiture était très forte tout le week-end et nous avons fait de gros progrès avec elle récemment, » a-t-il déclaré, tout en rappelant que tout n’était pas parfait de son point de vue : « Elle n’est toujours pas exactement comme je la voudrais et nous essayons de nous débarrasser du sous-virage, qui est quelque chose que je n’aime pas. »

Le Grand Prix du Japon aura surtout permis à l’autre pilote Lotus, Romain Grosjean, d’être dans la lumière, menant la moitié de la course et offrant une résistance au duo Red Bull. Mais pour le Finlandais, il y avait moyen de faire mieux sans un départ aussi loin dans le peloton : « Au Japon, il était difficile de démontrer notre véritable rythme au début de la course car j’étais coincé derrière des voitures plus lentes pendant assez longtemps. Après le dernier arrêt, quand j’ai eu un peu d’air libre (« free air » en anglais, c’est-à-dire que le flux aérodynamique n’est pas perturbé par une voiture qui vous précède, ndlr) la voiture fonctionnait bien mieux. Cela marchait très bien durant la dernière partie de la course et j’étais très content. »

Le véritable point d’accroche des questionnements et des critiques sur Räikkönen se situe à l’endroit des qualifications. Dans cet exercice, le troisième du championnat des pilotes a d’abord, durant la première moitié de la saison, quasi-systématiquement devancé R. Grosjean. Cependant, cela ne s’est pas confirmé depuis le début de la seconde partie de saison. Plus encore, depuis l’annonce de son départ – qui coïncide avec le début de la tournée asiatique (Singapour, Corée du Sud, Japon), le Franco-suisse a toujours été au minimum dans les quatre premiers sur la grille, quand son équipier n’a pu faire mieux que neuvième.

Le Finlandais est conscient qu’une grande partie de son week-end peut se jouer, en l’absence de faits de course, sur le départ et le Grand Prix d’Inde à venir (le 27 novembre) ne dérogera pas à la règle : « J’espère que nous pourrons réussir les qualifications car les cinq dernières séances n’ont pas été excellentes pour moi. Si ce n’est pas le cas, ça sera un dimanche difficile, même si, bien sûr, nous continuerons d’attaquer. Si tout se passe bien, alors nous pourrons partir pour [un très bon résultat] ! »