Renault va travailler à réduire le coût de son V6 Turbo
Renault semble être le motoriste le plus cher pour la fourniture des nouveaux blocs 1.6L V6 Turbo en 2014 mais le motoriste français a l'intention de travailler sur la réduction des coûts mais à partir de 2015 seulement.
Renault devrait être le motoriste le plus cher à partir de 2014 lors de l’apparition du moteur V6 1.6L en Formule 1 – 23 millions par saison contre 20 pour Mercedes et 15 pour Ferrari et 9 millions environ pour le V8 actuel. Ce coût plus élevé que ses rivaux a fait douter certaines équipes de poursuivre l’aventure avec la marque au losange – comme <a href="/f1/actualite/15594-mercedes-discute-avec-williams-pour-lui-fournir-son-v6-des-2014.html" target="_blank" title="Un moteur Mercedes pour Williams ?">Williams par exemple</a>.
Toutefois, Carlos Ghosn, le Président de Renault, a confié à Monaco cité par <i>Reuters</i> que le motoriste français travaillait à la réduction des coûts mais que dans un premier temps, la priorité était d’offrir un moteur performant à ses clients : « Il y a quelques inquiétudes sur le coût du moteur, je le comprends, mais notre engagement est de travailler à réduire ces coûts. Nous allons d’abord mettre la performance au bon niveau, réassurer nos équipes sur le fait qu’elles vont disposer d’une unité de puissance très compétitive et efficace pour 2014 et ensuite petit à petit, rationaliser, simplifier, réduire les coûts. »
Ghosn a toutefois précisé que cette réduction des coûts ne serait pas effective pour 2014 : « Nous n’allons faire baisser les coûts pour personne en 2014. Mais notre engagement est que chaque année, nous allons travailler dur pour rendre le moteur plus efficace, réduire les coûts et essayer de faire passer cette réduction des coûts à nos clients. »
Le patron de Renault a également réaffirmé que compte tenus des coûts – annoncés à environ 150 millions d’euros par an – la marque avait besoin d’au moins trois équipes clientes : « Nous ne serions pas surpris si une troisième [équipe] arrivait bientôt. Nous pourrions en avoir plus mais nous n’en avons pas besoin. C’est plus une question d’opportunité que de nécessité. Mais en terme de nécessité, nous avons besoin de trois [équipes]. »