Pas d’économie de pneumatiques pour Bianchi
Jules Bianchi a confié qu'il était satisfait des nouveautés apportées par Marussia à Barcelone. Le Français est également revenu sur sa gestion des pneumatiques, pour lui, il n'est pas vraiment question de les économiser, il essaie juste d'en tirer le maximum possible à chaque instant.
Jules Bianchi a eu une journée chargée aujourd’hui afin d’évaluer les nouvelles pièces apportées par Marussia – avec notamment un nouvel aileron avant, un nouveau fond plat et de nouvelles pièces de suspension. Le Français s’est montré ravi du gain apporté par ces différentes pièces même si la journée n’a pas été aussi productive qu’elle aurait pu l’être.
« On a essayé d’évaluer un peu toutes les évolutions qu’on avait sur la voiture mais ça n’a pas été simple parce que ça ne s’est pas déroulé comme prévu en fait. On a eu un soucis en début de relais donc on n’a pas pu rouler tout de suite. On a pris un peu de retard, on n’a pas pu faire tous les tests que l’on voulait. Ensuite, les nouveaux pneus étaient assez loin en terme de performance de ceux que l’on aura pour la course donc le premier run a un peu servi à rien car on était à 3 secondes des temps et ensuite du coup, quand je suis passé en pneus Mediums, il y avait vraiment un gros écart entre les deux [composés]. On a réussi à avoir tout ce qu’on voulait mais il reste encore du travail, » a confié Bianchi lors d’un point presse dans le paddock de Barcelone.
Coté pneumatiques, le Français n’est pas plus inquiet que cela : « Pas d’inquiétude [pour les pneus], mais ça va être une course difficile, il va falloir gérer les pneus comme d’habitude je dirais, il faudra faire plus attention. Lors d’un relais, j’avais un train neuf et j’ai fait 8 tours et ça a commencé à se dégrader, donc il faudra bien gérer ça. »
Toujours en ce qui concerne les gommes Pirelli, le pilote Marussia a également révélé que ce n’était pas son objectif d’économiser les pneumatiques, comme le font la plupart des grosses équipes : « On essaie de rouler au maximum avec l’adhérence actuelle dans chaque pneu. On est quand même au maximum, ce n’est pas comme si dès que les pneus dégradent, on roule doucement et on attend que la course finisse. Ce n’est pas vraiment ça. On est toujours à la limite en essayant de tirer le maximum du pneu. »
Interrogé pour savoir si son objectif principal était de préserver ses gommes, Bianchi a répondu par la négative : « Ce n’est pas le but [de limiter la dégradation par le pilotage]. Le but c’est de faire des réglages autour du pilotage pour vraiment être à la limite tout le temps. Après c’est sûr qu’il faut faire attention, il faut essayer de ne pas trop patiner, il y a des petites astuces mais ce n’est pas le but. »
De notre envoyé spécial à Barcelone