Vergne veut rebondir avec l’arrivée en Europe
Jean-Eric Vergne a vécu quatre Grands Prix compliqués en Australie, en Malaisie, en Chine et à Bahreïn. Le Français espère donc profiter du retour de la F1 en Europe pour inverser la situation et ce dès Barcelone, avec l'aide notamment des nouveautés apportées par l'équipe Toro Rosso.
Jean-Eric Vergne a profité des trois semaines sans Grand Prix de Formule 1 qui viennent de s’écouler pour se reposer, enfin un peu car le pilote Toro Rosso en a aussi profité pour fêter son anniversaire, ses 23 ans, en compagnie de quelques membres de l’écurie Toro Rosso lors d’une course de kart organisée sur la piste de ses parents.
Le Français a également été studieux en peaufinant sa préparation, faisant notamment du vélo, et en passant du temps dans le simulateur afin de préparer la saison européenne. Interrogé lors d’un point presse aujourd’hui pour savoir ce qu’on pouvait lui souhaiter pour cette saison européenne, voici ce qu’il a répondu : « Un peu de chance. Je n’ai pas eu beaucoup de chance sur les quatre premiers Grands Prix, si ce n’est dire pas du tout. Je pense que j’ai mangé mon pain noir. J’espère que ça va s’arrêter avec l’arrivée en Europe. »
JEV a également expliqué que cette partie européenne de la saison était plus agréable à vivre car les pilotes, et les membres de équipes, passent moins de temps dans les déplacements, ce qui permet de mieux préparer les courses : « C’est sûr que c’est plus facile. On arrive le mercredi soir, l’équipe arrive le mardi soir au lieu du dimanche, lundi sur les courses extra européennes. Et on rentre le dimanche soir donc c’est sûr que ça nous laisse plus de temps pour nous préparer, pour nous reposer. »
Vergne entend donc prendre un nouveau départ à Barcelone et compte notamment sur les nouveautés apportées à sa STR8 : « On a pas mal de nouveautés sur la voiture, un nouveau fond plat, de nouveaux échappements, un nouvel aileron. On a beaucoup de nouveautés. »
Mais il sait aussi que cela ne va pas être une révolution en terme de performance pure et de hiérarchie : « On arrive à un certain moment où cette voiture, ça fait des années qu’elle est là. Elle arrive au bout de son développement, les grosses équipes ne trouvent pas cinq dixièmes dans la voiture, par conséquent, je pense que c’est un petit peu par un petit peu. »
Le pilote Toro Rosso « pense fortement » aux points mais il pense que rééditer une belle performance, comme celle de son coéquipier en Chine, sera « possible mais pas avant quelques Grands Prix ». Il estime néanmoins que par rapport à sa première saison, en 2012, la voiture est meilleure, mais que ce n’est pas si simple de tout bien faire fonctionner ensemble : « La voiture marche mieux. C’est une meilleure voiture que l’année dernière. A Bahreïn, je n’ai pas eu la chance de rouler beaucoup pour montrer qu’elle fonctionnait mais Daniel [Ricciardo] a eu un problème en course et il était la voiture la plus lente sur le circuit, donc c’est quelque chose qui n’est absolument pas normal. Je pense qu’avec toutes les petites nouveautés que l’on apporte ici à Barcelone, on devrait bien se situer. On a toujours une part d’inconnue, on ne sait jamais exactement où on va être. Avec les pneus de cette année aussi, cela joue une grosse importance. »
De notre envoyé spécial à Barcelone