Australie : Chiffres et données techniques

Petit tour d'horizon des contraintes techniques qu'impose le circuit de l'Albert Park, situé à Melbourne en Australie, sur le châssis, le moteur et les pneumatiques des monoplaces de Formule 1.

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Australie : Chiffres et données techniques

C’est reparti pour une nouvelle saison de Formule 1 et c’est en Australie que la saison 2013 débutera, comme c’est le cas depuis 1996, à l’exception toutefois de 2006 et 2010 où la saison avait débuté à Bahreïn.

Qui dit nouvelle saison, dit transferts et nouveaux pilotes. Cette année, il y a 5 rookies, Max Chilton et Jules Bianchi chez Marussia, Giedo Van der Garde chez Caterham, Esteban Gutiérrez chez Sauber et Valtteri Bottas chez Williams. Il y a également quatre pilotes qui feront leurs débuts officiels en Grand Prix avec des nouvelles équipes : Lewis Hamilton chez Mercedes, Sergio Pérez chez McLaren, Nico Hülkenberg chez Sauber et Charles Pic chez Caterham. A noter également le retour d’Adrian Sutil chez Sahara Force India.

Pour ce qui est de la piste, le circuit de l’Albert Park qui accueille la manche australienne de Formule 1 est un circuit semi-urbain, dont la majeure partie est composée de routes ouvertes à la circulation le reste de l’année, ce qui fait que l’adhérence est plutôt faible en début de week-end et que la piste s’améliore constamment du vendredi au dimanche.

Melbourne côté châssis

Tom McCullough, Responsable de l’ingénierie de piste chez Sauber F1 Team :

« Melbourne est un circuit en ville typique avec une évolution constante de la piste. C’est très important d’avoir une bonne stabilité au freinage et une monoplace qui fonctionne bien dans les virages lents et ceux abordés à vitesse moyenne. Le tracé de la piste nécessite également que la monoplace puisse facilement négocier les changements de direction. Ce sera intéressant de voir comment la nouvelle génération des Pirelli Mediums et des Super-Tendres fonctionnera en piste avec moins de virages à haute vitesse que sur les derniers deux circuits d’essais [Jerez et Barcelone, ndlr]. »

Melbourne côté moteur

Rémi Taffin, Directeur des prestations piste de Renault Sport F1 :
« L’Australie sera un test sévère. La vitesse moyenne de ce circuit est parmi les plus hautes de la saison et la partie rapide demande une très bonne vitesse de pointe. Les virages sont négociés à vitesse moyenne, ce qui signifie que les caractéristiques de la piste et les besoins concernant le moteur sont similaires à ceux de Valence : il faut associer souplesse de pilotage et réactivité sur l’ensemble de la plage d’utilisation. Ces successions d’accélérations augmentent beaucoup la consommation de carburant tout en soumettant les composants internes à rude épreuve. Le circuit Albert Park se caractérise par une des plus grandes consommations au kilomètre et la masse d’essence embarquée au départ est par conséquent très importante. Avec la faible adhérence de la piste, c’est un véritable challenge de fournir de façon satisfaisante à la fois la stabilité et le temps de réponse. Mais cela peut faire la différence sur le temps au tour.

La courte intersaison a été une des plus chargées que nous ayons eue depuis longtemps. Il s’agit de la dernière saison des V8 et nous sommes progressivement en train de migrer nos ressources vers le développement du ‘power unit‘ V6. Naturellement, nous avons toujours la responsabilité de fournir un service ‘clefs en main’ pour le V8, que ce soit sur les circuits ou à l’usine. En ayant ceci en tête, nous avons donc travaillé très dur pour optimiser tout ce qui pouvait l’être, des procédures à la fiabilité. Ce que nous verrons en 2013 est une évolution optimisée de la structure mise en place l’an passé. Cela nous permettra d’être suffisamment réactifs pour intégrer et influer sur les développements au cours de la saison. Même s’il s’agit de la dernière année avec cette motorisation, il y a encore des détails à explorer et nous avons pour objectif de profiter de chaque opportunité. Nous sommes confiants à l’aube du coup d’envoi : nous avons couvert un kilométrage important avec toutes nos équipes partenaires et nous pensons qu’il s’agira d’une saison pleine de succès pour tous. »

Melbourne côté pneumatiques

Les gommes disponibles pour les pilotes à Melbourne sont les suivantes :

  • Mediums (flancs blancs) ;
  • Super-Tendres (flancs rouges) ;
  • Intermédiaires (flancs verts) ;
  • Pluie (flancs bleus).

L’avis de Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport :
« Après 12 jours d’essais hivernaux, nous voici enfin prêts à courir avec les mélanges 2013 ! Ceux-ci ont été développés au fil de la saison dernière en essais privés et ils sont les pneumatiques les plus ciblés et les plus orientés vers la performance que nous ayons jamais produits. En raison des conditions fraîches des essais d’avant-saison, nous n’avons pas vu le meilleur de leurs capacités, mais nous nous attendons à une histoire différente sur l’Albert Park, avec deux à trois arrêts par monoplace.

Le début d’une saison est toujours un moment très excitant et la grille semble être plus serrée que jamais, si l’on en juge par nos observations durant les essais. C’est d’autant plus impressionnant qu’il y a eu sept vainqueurs différents lors des sept premières courses l’an dernier ! Tous les composés et les structures ont changé en 2013. Les pilotes devraient remarquer une plus large fenêtre d’exploitation en pic de performance. Les écarts de performance entre les composés sont également plus grands, les équipes auront donc plus de chances d’utiliser la stratégie à leur avantage en exploitant les différences de vitesse qui en découlent. »

L’avis de Jean Alesi, ambassadeur Pirelli :
« Je suis ravi de devenir ambassadeur de la marque Pirelli au moment où la saison débute. Celle-ci s’annonce extrêmement excitante, particulièrement si l’on a en tête la saison précédente !

L’Albert Park est un circuit que j’aimais en tant que pilote – j’y ai couru depuis la première année, après son changement depuis Adélaïde – mais il ne ressemble vraiment à aucun autre circuit urbain. Certaines portions sont similaires à celles d’un circuit routier comme Monaco et d’autres rappellent plus une piste permanente comme Barcelone. Je ne tirerai donc pas trop de conclusions des résultats de Melbourne, tant le circuit est atypique et parce que les équipes apprennent encore beaucoup de choses sur leurs nouvelles voitures et les pneumatiques en début de saison.

Cette année, les Pirelli semblent très intéressants et je pense que les pilotes agressifs seront en mesure de faire quelque chose de surprenant, tout particulièrement en qualifications. J’aurais clairement aimé courir avec ces pneumatiques du temps où je pilotais ! »

Melbourne en chiffres

Longueur du circuit de l’Albert Park5,303 km
Nombre de virages16 (10 à gauche et 6 à droite)
Vitesse moyenne210 km/h
Vitesse de pointe312 km/h
% d’un tour à pleine charge62
Consommation de carburant2,5 litres par tour ; 67 l/100km
Record du tour1:25.125 (Michael Schumacher, Ferrari, 2004)

Le Grand Prix d’Australie 2012

Pole position :
Lewis Hamilton (McLaren) en 1:24.922

Podium :
1 – Jenson Button (McLaren)
2 – Sebastian Vettel (Red Bull)
3 – Lewis Hamilton (McLaren)

Meilleur tour en course :
Jenson Button (McLaren) en 1:29.187

[A partir des communiqués publiés par la FIA, Pirelli, Renault Sport F1 et Sauber F1]

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