Davide Valsecchi sur les traces de Romain Grosjean
Davide Valsecchi est devenu ce samedi le champion 2012 du championnat de GP2 Series, succédant ainsi à Romain Grosjean, actuel pilote Lotus en Formule 1.
Valsecchi a décroché le titre avec l’écurie française DAMS, comme Grosjean l’année dernière, mais le parcours du pilote italien vers la F1 semble moins aisé que celui de Romain Grosjean. En effet, Valsecchi n’est pas en contact avec une équipe de F1, comme l’était Grosjean avec Lotus Renault Grand Prix.
Le nouveau champion GP2 ne se laisse pas abattre pour autant et a confié sur le site du GP2 que son objectif était de courir en F1 : « En Italien ils disent toujours qu’il n’y a pas de pilote italien en Formule 1, mais avant maintenant qui le méritait ? […] J’espère vraiment avoir cette chance, parce que nous sommes suffisamment forts pour, donc j’espère sincèrement que j’aurais une chance, et que je pourrais montrer que je mérite d’y être, que je suis prêt et suffisamment fort pour courir (dans ce championnat). »
Si Valsecchi ne parvient pas à être en F1 l’année prochaine d’autres pilotes pourraient lui damer le pion, notamment Luiz Razia, qui était un temps suivi par Red Bull et qui « mérite une chance en F1 l’année prochaine » selon Christian Horner, cité par le site <i>TotalRace</i>.
Le pilote brésilien a effectué une journée d’essais avec l’écurie Sahara Force India récemment à Magny-Cours, mais rien n’indique qu’il sera bien présent sur les grilles de départ en 2013.
Un autre pilote de GP2 est également cité comme un possible prétendant à un baquet en F1, Max Chilton, qui a <a href="/f1/actualite/14105-max-chilton-remplace-maria-de-villota-chez-marussia.html" target="_blank" title="Chilton pilote de réserve de Marussia F1 pour la fin de saison 2012">récemment été intronisé pilote de réserve de l’écurie Marussia</a>. Le pilote britannique pourrait même rouler pour l’écurie russe en 2013 selon <i>Auto Motor und Sport</i>. En cas de départ de Charles Pic, Max Chilton pourrait remplacer le Français, grâce notamment au soutien de la société Aon, dont son père est le vice-président du conseil d’administration