Vergne a le sentiment de bien progresser

Même s’il a terminé à trois dixièmes de son coéquipier lors des qualifications à Monza, Jean-Eric Vergne s’est montré content de sa performance, car il estime avoir progressé.

« Je dirais que c’était en général, plutôt une belle qualif. Comparé aux autres, c’est toujours difficile, il y a toujours un même step [une marche, ndlr]. Après, je pense que moi, personnellement, par rapport à mon coéquipier, je me suis pas mal amélioré, rien qu’en pilotage, je me suis bien rapproché de lui. La qualif a toujours été un exercice que j’ai adoré, dans toutes les catégories d’avant aussi, où je me sentais toujours bien, après le fait que ce soit la F1, une voiture bien différente, des pneus différents, ça rend peut-être les choses un peu plus difficiles, il faut juste le temps que je m’adapte, que je comprenne les choses, que je travaille, » a confié Vergne lors d’un point presse.

Le pilote Toro Rosso a également confié que l’écart avec son coéquipier était dû à une erreur : « Malheureusement dans mon tour de qualif de la Q2, je fais une petite erreur qui me fait perdre plus de deux dixièmes, donc je suis juste à un dixième derrière mon coéquipier, donc c’est dommage, mais bon, je sais que la performance était à peu près là, donc c’est le point positif de la qualif. Dans Ascari, on passe les rapports quand on est à fond et j’ai pris une bosse, ça a augmenté mes régimes moteur, et il y a le bip pour passer les vitesses qui est venu et du coup j’ai passé la vitesse, mais en fait le bip était faux, j’étais à 500 ou 600 tours de moins, donc en 6ème [ça n’avançait pas]. »

Le pilote Toro Rosso pense pouvoir faire mieux en course car la STR7 y est généralement plus performante que lors des qualifications : « On va essayer de faire une bonne course une fois de plus, à la régulière, on espère de bonnes performances et puis après on essaiera d’être opportuniste en fonction de ce qu’il se passe en course, de la stratégie adoptée. Ce n’est pas un secret, on est toujours un peu mieux en course qu’en qualif, la qualif était assez serrée donc on peut s’attendre à se retrouver dans la même performance que d’autres équipes, donc on va voir ce que ça donne. Je pense que demain, il peut y avoir des surprises dans la stratégie, il y a certaines équipes qui peuvent même faire un arrêt. »

JEV, comme il est surnommé en référence à ses initiales, est également revenu sur le développement de sa monoplace, qui est plus faible que celui de la concurrence, ce qui n’empêche toutefois pas les progrès : « La voiture n’a pas progressé depuis deux mois, je dirais qu’on arrive plus ou moins bien à la régler en fonction du circuit donc on n’a aucune évolution depuis deux mois à part quelques petites évolutions qui ne changent pas grand chose. On se dit que ça a avancé mais je suis sur une progression normale, à Spa, je n’ai rien fait d’exceptionnel, j’ai eu de la chance qu’il y ait un accrochage. Je pense que je travaille mieux avec mon ingénieur, avec l’équipe, on arrive à être mieux en qualif, en course, j’arrive à mieux gérer les pneumatiques, à mieux les comprendre et c’est un tout qui fait qu’on progresse. »

De notre correspondant à Monza