Vergne espère un bon résultat à Monza

<a href="/f1/actualite/13977-toro-rosso-ascanelli-sen-va-key-arrive.html" target="_blank" title="James Key remplace Giorgio Ascanelli chez Toro Rosso">James Key est le nouveau directeur technique de l’écurie Toro Rosso</a> depuis peu mais Jean-Eric Vergne a eu l’occasion de le rencontrer brièvement avant les grands débuts de l’ingénieur britannique chez Toro Rosso : « Oui, on s’est rencontrés tout à l’heure. On a discuté un peu, je l’ai invité à diner avec Franz (Tost, le directeur de l’écurie Toro Rosso) pour qu’on puisse à se connaître un peu mieux. Au premier abord, ça a l’air d’être un personnage sympathique, » a confié <i>JEV</i>.

Après avoir placé ses deux monoplaces dans les points à Spa, grâce aux circonstances de course, l’équipe italienne aimerait bien décrocher un nouveau résultat en Italie : « On va essayer de faire un bon résultat. Il y a le nouveau directeur technique (James Key) qui commence à travailler ce week-end, on va essayer de lui faire un beau cadeau pour son arrivée. »

Le Grand Prix d’Italie est un rendez-vous spécial pour l’équipe basée à Faenza, qui se situe à un peu moins de 300km de Monza, car c’est là qu’elle a décroché sa première, et unique pour l’instant, victoire en Grand Prix, c’était en 2008 avec Sebastian Vettel au volant : « Il y a beaucoup de personnes qui vont venir sur le Grand Prix, c’est un peu notre circuit à la maison. Assez historique pour Toro Rosso, car c’est leur seule victoire sur ce circuit. »

Le tracé italien offre des défis particuliers et il n’est pas si évident à aborder comme nous l’explique Jean-Eric Vergne : « Il faut monter sur les vibreurs, les freinages sont très très importants, l’accélération aussi, il faut gérer le patinage aussi pour ne pas trop user les pneumatiques, ça a l’air d’être un circuit simple à première vue, mais c’est un circuit compliqué, technique. »

Le pilote français est également revenu sur l’accident de Spa et les conséquences que cela pourrait avoir, notamment au niveau du renforcement de la sécurité des pilotes : « Je pense que, même sans l’accident (de Spa), la FIA travaille sur ce sujet là. Je suis à peu près persuadé que dans quelques années, on se retrouvera avec quelque chose pour éviter ce genre de catastrophes qui aurait pu arriver à Fernando à Spa ou comme à Felipe à Budapest en 2009. On va sûrement, très certainement, arriver à cela. Après, esthétiquement, on aura sûrement chaud, mais bon si ça peut éviter de gros accidents, c’est le principal, et ce sera l’essentiel. »

<b>De notre correspondant à Monza.</b>