Grosjean, de chercheur d’or à pilote de F1

Romain Grosjean s’est confié au cours d’une interview accordée au site officiel de la Formule 1 sur lui-même, ses envies, son parcours, sa manière de voir les choses. Le pilote franco-suisse a notamment révélé qu’il n’est pas l’homme qu’il a toujours voulu être car enfant « il voulait devenir un chercheur d’or dans le désert ».

Le pilote Lotus a également confié que le meilleur conseil qu’on lui avait donné était de « ne jamais baisser les bras », ce qu’il a fait et ce qui lui a permis d’avoir une deuxième chance en F1 et de prouver son talent cette année pour sa première saison complète, avec notamment trois podiums en onze Grand Prix.

Grosjean déclare également que s’il pouvait se donner un conseil à lui-même plus jeune, il tenterait d’être « moins timide et plus ouvert ». Il explique aussi qu’il admire « les gens qui se donnent à 100% quelles que soient les circonstances », un peu ce que font tous les sportifs de haut niveau et notamment les pilotes de Formule 1 qui vivent, respirent, pensent et mangent F1 365 jours par an.

Le natif de Genève est également revenu sur sa deuxième passion après la F1, la cuisine, expliquant qu’il dépenserait son dernier euro dans « quelque chose à manger ». Il dévoile d’ailleurs qu’après sa carrière de pilote de F1, il aimerait embrasser une autre carrière, celle de chef : « Ce n’est pas un secret que j’ai des talents gastronomiques, donc je tâcherais de travailler dans un restaurant et peut-être ouvrir un restaurant un jour. Je connais de nombreux chefs français étoilés au Michelin – et par chance pour moi, ce sont tous des fans de Formule 1 – donc je suis certain que je pourrais trouver un endroit où développer mes talents. »

Toujours en lien avec la gastronomie, Grosjean a révélé que sa senteur favorite était celle d’une « tarte aux pommes fraîchement cuite » et non pas l’odeur de « l’essence et de la gomme brûlée ».

Le champion GP2 2011 a également confié qu’il n’avait rien envie d’oublier de son passé car ses erreurs lui ont permis d’avancer : « Je pense que chaque évènement – même les plus durs – vous apprend quelque chose, donc je ne veux pas les oublier. Je veux garder chacun d’eux avec moi et apprendre d’eux – sinon, je serais condamnés à les répéter. »