Boullier n’est pas inquiet au sujet de Räikkönen
Alors que les récentes performances du pilote finlandais commencent à faire s'interroger certains observateurs, le patron de Lotus F1 a tenu à relativiser les difficultés rencontrées par le champion du monde 2007.
Depuis son arrivée dans les paddocks en 2001, Kimi Räikkönen a toujours constitué une sorte d’énigme pour les acteurs de la F1. Et ce n’est pas son retour chez Lotus en 2012 qui va changer quoi que ce soit à cet état de fait.
Après sept courses, il est évident que le Finlandais a retrouvé sa pointe de vitesse mais certaines situations ont tout de même de quoi laisser dubitatif. Au Canada, Räikkönen n’est parvenu à rallier l’arrivée qu’à la huitième position alors qu’il avait été un temps derrière Sergio Pérez, sur la même stratégie que lui, qui termine sur la dernière marche du podium. Cela ajouté à son refus de rouler lors des EL1 de Monaco à cause d’une direction assistée qui ne lui convenait pas et il n’en fallait pas beaucoup plus pour faire resurgir les éternelles interrogations sur la motivation du champion du monde 2007.
Eric Boullier a donc tenu a réagir en insistant sur le fait qu’il n’avait aucune inquiétude au sujet de Kimi Räikkönen. « Ça fait partie du processus de compréhension entre une équipe et un pilote. Nous avons deux nouveaux pilotes dans l’équipe et chacun a son propre style de pilotage. C’est juste une partie du processus d’apprentissage. Dans des équipes comme McLaren, Red Bull ou Ferrari, ils ont un duo avec lequel ils ont l’habitude de travailler, » explique le patron français.
Cette année, le championnat est particulièrement disputé et les candidats à la victoire ne manquent pas. Lotus s’est souvent retrouvée en position de favorite à l’entame d’un week-end de course, mais n’a pas encore été en mesure de concrétiser ce potentiel. Pas de quoi miner le moral des troupes.
« Il n’y a certainement pas de frustration. Je pense que nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait jusqu’à présent et je ne peux que saluer les efforts des gars à l’usine. Il n’y a pas de frustration à avoir, c’est un nouveau cycle avec des nouveaux pilotes et nous savions que nous ne pouvions pas atteindre la perfection dès la première course. Vous devez sans cesse vous améliorer, » analyse Eric Boullier.
