Mark Webber parle de Maldonado, Williams et Pirelli

Dans sa chronique pour le compte de BBC Sports, Mark Webber revient sur la victoire de Pastor Maldonado lors du Grand Prix d’Espagne et salue la carrière de Frank Williams qui célébrait, à Barcelone, ses 70 ans. L’Australien revient également sur le début de saison 2012 et notamment sur le défi imposé par les pneumatiques.

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Mark Webber parle de Maldonado, Williams et Pirelli

Dans sa chronique pour le site de BBC Sports, Mark Webber est revenu sur le Grand Prix d’Espagne et reconnaît sa surprise quant au déroulé de l’épreuve : « J’ai vu la tour où est affiché le classement pendant la course et je n’aurais jamais misé mon argent sur le fait que Fernando [Alonso] n’en soit pas capable [ndlr : de battre Maldonado], particulièrement après avoir pris la tête au départ. » Pourtant, c’est bel et bien Pastor Maldonado, sur sa Williams, qui a remporté le Grand Prix espagnol disputé sur le circuit de Catalunya, ce qui n’est pas pour déplaire au grand Mark : « C’est un résultat irréel quand on considère les deux ou trois dernières saisons qu’a connu Williams et qui ont été très difficiles à part quelques moments forts par-ci, par-là. Pastor [Maldonado] était parti pour faire un bon résultat à Melbourne avant qu’il ne se crashe derrière Fernando Alonso, dans le dernier tour, et on pouvait se demander : « Quand est-ce qu’ils vont avoir ce stimulant ? » Leur résultat en Espagne est exactement le stimulant qu’ils méritaient. Je pense qu’un podium aurait suffit, mais une victoire ? Bon sang. »

Le pilote Red Bull est également revenu sur l’incendie qui a ravagé le stand Williams après la course et qui est ainsi venu gâcher la fête : « Comme toujours dans ce genre de situation, c’était super de voir la camaraderie qui existe en Formule Un, avec les mécaniciens des autres équipes qui n’ont pas hésité à se précipiter pour les aider, en dépit du risque. Ce fut, néanmoins, le rappel que la Formule Un ne pourra jamais totalement être sûre : il y a plein de dangers sur et en dehors de la piste et nous devons toujours faire de notre mieux pour contenir ces dangers autant que possible. Je suis sûr que Williams et la FIA vont en retenir les leçons, et mes pensées vont vers les gars qui ont été blessés. »

La fête était d’autant plus gâchée que l’écurie de Grove avait saisi l’opportunité de ce Grand Prix d’Espagne pour célébrer le soixante-dixième anniversaire de Sir Frank. Pour Mark Webber, qui a porté les couleurs de l’écurie britannique en 2006, le patron de Williams est, et doit être, une source d’inspiration pour chacun : « C’était super de passer un peu de temps avec lui. Beaucoup de gens qui ont travaillé avec lui vous diront que l’on devient probablement plus proche de Frank lorsqu’on ne travaille plus avec lui, parce qu’il vous garde sur le qui-vive quand vous êtes dans l’équipe. Jenson [Button] et moi avons tous les deux piloté pour Williams dans le passé et nous avons un peu discuté avec lui. Je lui ai simplement dit que ce qu’il avait accompli était une source totale d’inspiration. Frank est paralysé depuis un accident de la route en 1986 : atteindre l’âge de 70 ans, dans sa condition, et accomplir ce qu’il a fait dans le même temps est un effort époustouflant. C’est unique et incroyablement spécial, et il y a tellement de gens autour du monde qui peuvent s’inspirer de ce qu’il a fait. Il n’a pas jeté l’éponge et est resté mentalement très fort. »

Le pilote Red Bull, qui occupe actuellement la cinquième place du classement pilote, revient également sur un début de saison qu’il juge plus qu’ouvert : « Pastor Maldonado est le cinquième vainqueur différent en autant de courses cette année. Ça a été une saison difficile à prédire et elle reste impossible à déchiffrer. Jusqu’en Chine, les courses étaient très disputées, avec un peloton très resserré. Ensuite, à Bahreïn et maintenant en Espagne, nous avons vu de gros écarts et le peloton s’est dispersé. A Bahreïn, vingt secondes me séparaient du troisième, Romain Grosjean. Mais si j’avais été aussi loin derrière en Chine, j’aurais été en dehors des points. C’est vraiment une saison ouverte et ce qui est clair c’est que les pneus sont le plus gros facteur. »

Justement, concernant les pneus, l’Australien n’est pas loin de partager l’avis de Michael Schumacher qui regrettait d’avoir à gérer les gommes italiennes plutôt que de chercher la performance : « Toutes les équipes ont des difficultés à les comprendre. Vendredi, à Barcelone, par exemple, Jenson Button semblait vraiment fort et pourtant il a terminé la course en neuvième position, incapable de trouver son rythme. Les pilotes et les équipes essaient tout ce qu’ils peuvent pour prévoir le comportement de leur voiture sur une course donnée et comment les pneus vont tenir. Mais il semble qu’il y ait d’autres ingrédients qui peuvent faire basculer les choses dans une direction différente pour vous […]. Un jour je suis devant mon coéquipier, Sebastian Vettel, le jour suivant, c’est lui qui me devance. Il y a parfois des écarts énormes entre coéquipiers. Les gens peuvent dire que c’est formidable de voir des personnes vraiment intelligentes se battre pour arranger les choses, mais d’un autre côté nous aimons repousser les limites. Nous sommes le pinacle [du sport automobile] et nous aimons atteindre la perfection autant que possible. »

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