Vettel donne son avis sur Grosjean et Vergne
L'Allemand ne se fait pas de soucis pour Romain Grosjean et estime que Jean-Eric Vergne a lui aussi beaucoup de potentiel.
Lors de son passage en France, où il a notamment <a href="/f1/actualite/12794-vettel-visite-le-technocentre-renault.html" target="_blank" title="">visité le Technocentre Renault</a>, le pilote Red Bull a répondu aux questions d’<i>Automoto</i>, le magazine auto dominical de <i>TF1</i>. L’Allemand a notamment donné son opinion sur deux des trois pilotes français qui sont, cette saison, alignés sur les grilles de départ.
Auteur d’une prestation remarquée en Australie, Romain Grosjean est allé d’occasion manquée en occasion manquée, que ce soit à Melbourne, en s’accrochant avec l’étonnant Pastor Maldonado, ou à Sepang, la semaine suivante, en s’accrochant cette fois-ci avec Michael Schumacher, après avoir pourtant réalisé un départ tonitruant : « Je pense que Grosjean est vraiment très rapide. Il l’a prouvé en qualifications, surtout en Australie, où il était troisième sur la grille de départ. Pendant les courses, il n’a pas fait beaucoup de tours, mais il faut lui donner du temps… La Formule 1, c’est très différent de la Formule 3 ou du GP2, les courses sont beaucoup plus longues. Alors bien sûr, on veut toujours gagner des places dans les premiers tours, mais il faut comprendre que les courses sont longues, tout peut se passer » explique le double champion du monde en titre avant d’ajouter qu’il est sûr que « tout ira bien pour Grosjean. »
Outre le pilote Lotus, la France dispose avec Jean-Eric Vergne d’un deuxième porte-drapeau en mesure de marquer régulièrement des points. Le pilote Toro Rosso, qui est passé à côté des points en Australie, a cependant redressé la barre en Malaisie en réalisant une course solide et en ouvrant son compteur au championnat pilote, ce qu’il reste encore à faire pour Romain Grosjean : « Jean-Eric Vergne a beaucoup de potentiel aussi. Il fait partie de la famille Red Bull. Pour lui, c’est une grande chance d’être chez Toro Rosso, il aura beaucoup d’occasions de démontrer son talent. »
Le jeune français, membre de la filière Red Bull, est un des deux prétendants légitimes à un baquet au sein de l’écurie mère et à la succession de Mark Webber. Quand on lui demande si JEV pourrait devenir son coéquipier en 2013, l’actuel n°1 de chez Red Bull répond, dans la langue de Molière : « On verra ! »