Lotus ne sponsorise plus l’écurie Lotus F1 Team

Alors que nous vous rapportions, il y a quelques jours, que <a href="/f1/actualite/12786-proton-a-une-option-pour-acheter-lotus-f1-team.html" target="_blank" title="">Proton – la maison-mère de Lotus Cars – disposait d’une option pour acquérir 50% de l’écurie Lotus</a>, détenue dans son intégralité par Genii Capital, Gérard Lopez, propriétaire du fond luxembourgeois, indique dans <i>Autosport</i> que non seulement le constructeur malaisien ne fera pas jouer cette option mais, qu’en plus, Lotus ne sponsorise plus l’écurie britannique : « L’accord de parrainage et les obligations de Lotus ont été résiliés. […] Il y avait une option mais nous l’avons retirée. »

Le désengagement de Lotus n’est cependant pas une surprise au regard des résultats financiers de la société. En effet, Lotus Cars a enregistré une perte, avant impôts, de 21,4 millions de livres sterling soit plus ou moins la valeur de ce que lui coûte son engagement en Formule Un, pour une saison sans compter ses investissements en GP2, GP3 et IndyCar Series.

L’homme d’affaires luxembourgeois indique cependant que la fin du parrainage de Lotus n’entame pas les perspectives d’avenir de l’écurie britannique : « Nous avons financé cette équipe l’année dernière et l’année d’avant […] nous préfèrerions avoir des sponsors pour en financer la totalité, mais si nous devons la financer, alors nous le ferons. […] Donc, si vous prenez en compte que nous avons signé un accord avec Unilever, probablement le plus gros partenariat signé cette saison en Formule Un, et que nous avons signé un contrat avec Microsoft, ce qui constitue une énorme nouvelle puisque cette marque n’a jamais été impliquée en F1 auparavant, nous avons beaucoup de place pour le sponsoring. » Et Gérard Lopez d’aller plus loin : « Si nous signions un sponsor titre maintenant, nous finirions dans une situation financière meilleure que jamais pour cette équipe. »

Mais que les fans de l’écurie basée à Enstone se rassurent puisque, si Lotus ne sponsorise plus l’écurie, cette dernière indique qu’elle conservera bien le nom de Lotus F1 Team pour cinq années encore. Gérard Lopez, longtemps lié au rachat de Lotus Cars, n’a d’ailleurs pas abandonné ses velléités : « Nous ne savons pas encore parce que nous ne connaissons pas les intentions des nouveaux propriétaires. » En janvier dernier, suite à la vente des 42,7% de parts détenues par le gouvernement malaisien dans Proton au groupe industriel DRB-Hicom, désormais maître à bord, un responsable de la marque indiquait : « Nous avons besoin de nous asseoir autour d’une table avec les dirigeants de Lotus et d’étudier leurs objectifs avant d’arriver à une décision définitive. »