Pérez rejette la comparaison avec Ayrton Senna

Le pilote mexicain rejette toute comparaison avec Ayrton Senna mais affirme que son objectif est de rejoindre une écurie de pointe afin de lui permettre de jouer la victoire et le titre, d’ici deux ou trois saisons.

Logo Mi mini
Rédigé par Par
Pérez rejette la comparaison avec Ayrton Senna

Il faut remonter au Grand Prix des Pays-Bas 1971, et à l’infortuné Pedro Rodriguez, pour trouver trace du dernier podium réalisé, en Formule Un, par un pilote mexicain. Espoir de la catégorie reine depuis quelques années, Sergio Pérez, en signant une splendide deuxième place au Grand Prix de Malaisie, a concrétisé les espoirs que nombre d’observateurs avisés de la F1 portaient en lui. Après un Grand Prix d’Australie où il a une nouvelle fois montré sa capacité à économiser les gommes – certes bien aidé par les qualités intrinsèques de sa Sauber –, le jeune pilote de 22 ans a été l’auteur d’une fantastique fin de course en Malaisie où il a creusé l’écart sur Lewis Hamilton et contesté la victoire à Fernando Alonso.

Il n’en fallait pas plus pour qu’en Amérique Latine le spectre d’Ayrton Senna ressurgisse, certains n’hésitant pas à comparer la prestation du pilote Sauber à celle de ‘Magic’, lors du Grand Prix de Monaco, sur sa modeste Toleman, où il avait échoué à la deuxième place alors que la victoire lui tendait probablement les bras. Rubens Barrichello devant voguer vers de nouveaux horizons, Felipe Massa n’étant plus que l’ombre de lui-même et alors qu’il reste encore tout à prouver pour Bruno Senna et Pastor Maldonado, Sergio Pérez porterait désormais, grâce à sa prestation sur le circuit de Sepang, les espoirs de gloire de tout un continent, comme Ayrton Senna à son époque. « Ça me rend fier que les gens me comparent à quelqu’un comme Senna, mais j’ai encore beaucoup à prouver dans ma carrière avant de recevoir ce genre d’éloge,» commente le Mexicain lors d’une visite dans sa ville natale de Guadalajara.

Toujours est-il que le Mexicain ne cache désormais plus ses ambitions sur le long terme : « Je crois que d’ici deux ou trois ans, je me battrai pour le titre de champion du monde. » D’ici là, sauf miracle chez Sauber, le Mexicain devra intégrer une écurie de pointe en mesure de lui permettre d’atteindre cet objectif ambitieux à une époque où pas moins de 6 champions du monde squattent les grilles de départ. S’il confie qu’il n’y a aucun fondement dans les rumeurs l’envoyant chez Ferrari dès cette saison, le – toujours – pilote Sauber reconnaît cependant que rejoindre une écurie de pointe reste son objectif : « Dans le futur, mon objectif est d’être dans une grande équipe et de me battre pour des victoires. Le plus important est d’avoir une voiture qui me donne la chance de remporter des courses. » En Malaisie, le Mexicain avait sans aucun doute le matériel et le talent nécessaire pour y arriver.

Votre commentaire

Vous recevrez un e-mail de vérification pour publier votre commentaire.

Haut
Motors Inside : Actualités, photos, résultats de Formule 1, 24h du Mans et Dakar
Résumé de la politique de confidentialité

Ce site utilise des cookies afin que nous puissions vous fournir la meilleure expérience utilisateur possible. Les informations sur les cookies sont stockées dans votre navigateur et remplissent des fonctions telles que vous reconnaître lorsque vous revenez sur notre site Web et aider notre équipe à comprendre les sections du site que vous trouvez les plus intéressantes et utiles.