Vendredi : Objectif Q3 pour Ferrari
Journée studieuse pour Ferrari qui a procédé à des comparaisons de configurations aérodynamiques avant de se focaliser sur l’analyse des pneumatiques et la recherche des bons réglages. Dans ce domaine, Felipe Massa n’a pas eu la main heureuse mais Ferrari est confiante pour demain et se fixe pour objectif d’atteindre la Q3 en qualifications, ce qu’elle n’avait pas réussi la semaine passée.
Fernando Alonso – 15ème et 6ème :
« Comme d’habitude en Malaisie, une des principales tâches le vendredi est de s’acclimater aux conditions extrêmes aussi vite que possible. Vous souffrez particulièrement de la chaleur dans le garage quand vous êtes dans le cockpit : au moins, en piste, vous avez un peu d’air, bien qu’on ne puisse pas dire qu’il soit rafraichissant !
Ce matin nous avons fait beaucoup de travail pour comparer différentes configurations aérodynamiques, ce qui était un peu comme faire un puzzle en essayant de trouver les pièces qui vont ensemble.
Dans l’après-midi, nous avons ensuite fait le travail habituel avec les pneus en roulant avec différentes charges de carburant à bord. Je dois dire que, de ce point de vue, les pneus mediums comme les durs semblent se comporter raisonnablement bien, à la fois en termes de performance sur le premier tour et lorsqu’ils commencent à se dégrader sur les longs relais.
Nous avons collecté beaucoup d’informations utilises qui vont nous permettre d’être prêts pour la suite du week-end. Il n’a pas plu aujourd’hui, mais nous savons qu’un tempête peut s’abattre s’en prévenir, alors nous devons nous tenir prêts à la moindre éventualité. »
Felipe Massa – 13ème et 16ème :
« Fernando et moi étions sur des programmes plutôt différents l’un de l’autre, et c’est la principale raison pour expliquer les différences de temps. Dans l’après-midi, en particulier, nous sommes allés dans des directions complètement différentes ce qui, dans mon cas, n’a pas payé, mais m’a au moins permis de comprendre quelques points importants concernant la manœuvrabilité de la voiture.
Maintenant, mes ingénieurs et moi savons quelle est la bonne direction, ce qui me permet d’être davantage optimiste pour les qualifications que la semaine dernière, à Melbourne.
Clairement, pour le moment, notre voiture n’est pas encore compétitive au plus haut niveau. Est-ce que je sens une pression particulière ? Pas plus que d’habitude : chez Ferrari, nous sommes toujours sous pression. La chose importante est de comprendre ce qui n’a pas fonctionné à Melbourne et je pense que nous avons tout en main pour y arriver. »
