Bernie Ecclestone est intransigeant sur la calendrier 2012
Malgré les réserves émises par les équipes sur son projet de remaniement du calendrier 2012, Bernie Ecclestone fait la sourde oreille.
En présentant aux équipes un calendrier profondément remanié pour 2012, avec notamment le report du Grand Prix du Bahreïn et celui des Etats-Unis en fin de saison, Bernie Ecclestone semble s’être trouvé un nouveau cheval de bataille.
Inquiètes du défi logistique que représente une fin de saison avec 7 courses à disputer en 10 semaines, sur quatre continents différents, les écuries ont manifesté une certaine réserve à l’égard du projet du britannique : « Nous y avons déjà réfléchi et nous aimerions suggérer quelques idées. Nous ne sommes pas impliqués dans la décision finale sur le calendrier, mais je sais qu’il n’est pas définitif alors il y a de la place pour en rediscuter et faire des suggestions » confiait ainsi Eric Boullier, Team Principal de l’écurie Lotus Renault GP.
L’argentier de la F1 ne semble cependant pas enclin à en discuter, comme il le révèle lors d’un entretien exclusif avec le site Pitpass : « Ce n’est pas à eux de faire le calendrier. Il ne s’agit pas pour eux de venir avec quoique ce soit, c’est ma décision. S’il y a des changements, je les ferais, mais ils ne peuvent pas forcer ma décision. »
Les écuries avancent comme principal argument l’importante logistique que cela nécessitera, ne laissant aucun temps de repos, ou presque, au personnel opérationnel chargé de l’installation et du transport du matériel d’un Grand Prix à l’autre. Eric Boullier s’inquiétait d’ailleurs qu’un tel enchainement de courses ne fasse gonfler la note des frais de transports, les écuries devant privilégier l’avion au bateau, pourtant moins onéreux. Mais une nouvelle fois, Bernie Ecclestone rejette ces arguments d’un revers de main : « Nous avons des soucis qui sont bien plus importants que les leurs. »
Bernie Ecclestone ne doit cependant pas oublier que les écuries s’étaient montrées réticentes à l’idée de retourner au Bahreïn dès cette année et qu’elles avaient eu le dernier mot, ce malgré toute la détermination du britannique et le soutien qu’il avait pu apporter aux organisateurs.