GP Australie – Melbourne… un circuit non urbain ?

Le circuit d’Albert Park est un étrange mélange qui se compose d’un tracé permanent et d’une partie urbaine temporaire. Il en résulte une variété de virages particulièrement intéressante et une surface en perpétuelle évolution tout au long du week-end de Grand Prix. Ce circuit, qui accueillera ce week-end encore la première épreuve du championnat du […]

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GP Australie – Melbourne… un circuit non urbain ?

Le circuit d’Albert Park est un étrange mélange qui se compose d’un tracé permanent et d’une partie urbaine temporaire. Il en résulte une variété de virages particulièrement intéressante et une surface en perpétuelle évolution tout au long du week-end de Grand Prix. Ce circuit, qui accueillera ce week-end encore la première épreuve du championnat du monde, s’avère être un challenge intéressant pour l’équipe technique de ING Renault F1 Team avec notamment d’importantes zones de freinages et plusieurs virages lents difficiles.

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Aérodynamisme
Albert Park joue dans la même cour que Silverstone ou Sepang en ce qui concerne l’aérodynamisme et demande un niveau d’appuis moyens à élevés. Les virages rapides critiques sont peu nombreux mais exigeants. Les appuis aérodynamiques élevés permettront aux pilotes d’avoir une bonne motricité en sortie de virages lents, ce qui sera essentiel pour avoir une bonne vitesse de pointe en ligne droite.

Suspensions
Une voiture saine dans les changements rapides de direction sera un atout dans les enchaînements de virages d’Albert Park, notamment dans les virages 11 et 12 particulièrement rapides et exigeants sur ce point. Il est donc nécessaire d’opter pour un réglage de suspensions plutôt dur tout en étant également suffisamment souple pour permettre une bonne stabilité au passage des vibreurs et au freinage ; un éternel compromis auquel les ingénieurs de l’écurie devront se plier pour garantir un package performant et sûr.

Freins
Le circuit de Melbourne fait partie des circuits les plus exigeants pour le système de freinage avec six freinages à plus de 300 km/h. Ce n’est pas la sévérité de ces freinages mais leur fréquence qui rend l’exercice australien particulièrement difficile. Le refroidissement du système de freinage sera donc suivi avec intérêt pendant les 58 tours que compte ce Grand Prix d’Australie. Le circuit peut être bosselé par endroit mais rien de dramatique non plus ; une voiture souple permettra de ne pas bloquer les roues lors des freinages importants. A noter cependant, que l’absence des aides au pilotage et notamment la perte de l’EBS viendra certainement compliquer la tâche des pilotes dès ce week-end en Australie.

Pneus
Compte tenu du fait qu’il s’agit d’un circuit non permanent en partie, la piste sera sans doute très sale en début de semaine et se chargera doucement en gomme au fil des séances de roulage. Les contraintes pour les pneumatiques varieront donc tout au long du week-end mais il s’agira pour les pilotes d’éviter de voir leurs enveloppes souffrir de grainage lorsque la piste sera encore « verte ». L’équipe disposera des pneus tendres et médium de la gamme Bridgestone Potenza, comme c’était déjà le cas en 2007, ce qui devrait permettre de ne pas avoir de mauvaise surprise.

Moteur
Melbourne sollicite les moteurs V8 avec près de 66% du tour à pleine charge. Le secret d’un bon tour ne dépend pas tant de la vitesse de pointe mais surtout d’une bonne reprise pour permettre de bien sortir dans les virages lents qui commandent les longues lignes droites C’est notamment le cas dans les virages 14, 15 et 16 où la voiture a généralement tendance à sous virer ce qui rend difficile la ré-accélération. Une voiture bien équilibrée avec une bonne reprise se révélera déterminante dans la dernière partie du circuit. Il est important de noter que les moteurs ont toujours un cycle de vie de deux Grand Prix mais leur utilisation est libre pour les essais du vendredi.

Stratégie
Les équipes optent généralement pour une stratégie à deux arrêts en Australie et elles sont susceptibles d’en faire de même cette année encore. La nouvelle donne en 2008 repose sur le fait que les voitures qualifiées en Q3 ne pourront désormais plus ravitailler dans la phase ultime des qualifications. La longue phase qui visait à ne brûler que de l’essence disparaîtra et on s’attend à voir les premiers relais en course raccourcir par conséquent. Les voitures qui n’auront pas réussi à entrer en Q3 représenteront par contre une réelle menace puisqu’elles n’auront aucune restriction en termes de charge d’essence embraquée, elles pourront ainsi espérer tirer leur épingle du jeu.

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D’après un communiqué du Renault F1 Team

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