Lando Norris : « Nous n’avions pas la vitesse ni le rythme de Max et Red Bull »

Lando Norris a terminé deuxième du Grand Prix d’Italie, juste derrière un Max Verstappen impérial, au terme d’une course où McLaren n’a jamais semblé en mesure de réellement inquiéter Red Bull.
Malgré une belle bagarre en début de course et un premier relais solide, le Britannique a reconnu que lui et son équipe manquaient de vitesse pour se battre pour la victoire dans le Temple de la Vitesse.

Un départ mouvementé et une bataille perdue face à Verstappen

Dès l’extinction des feux, l’action a été intense pour Norris. Poussé sur la pelouse par Verstappen au départ, il a brièvement perdu une position au profit de Charles Leclerc avant de reprendre la tête du peloton grâce à une manœuvre audacieuse sur la Ferrari et la Red Bull. Mais la joie fut de courte durée : au quatrième tour, Verstappen a repris l’avantage grâce à une attaque parfaite, aidé par l’aspiration.

McLaren a ensuite semblé en retrait face à la puissance de Red Bull. Si Norris est resté longtemps deuxième, son coéquipier Oscar Piastri n’a jamais pu suivre le rythme, relégué à plus de cinq secondes. Même après une stratégie d’arrêts très agressive, les deux monoplaces papayes n’ont pas pu réduire l’écart avec Verstappen, qui s’est imposé avec 19 secondes d’avance.

La réaction de Norris : lucidité et frustration

Après la course, Norris a livré une analyse honnête de sa performance et de celle de son équipe.« J’ai essayé de rester concentré au départ et de garder un freinage propre. Je savais que ce serait une grosse bataille avec Max et c’était sympa. Mais aujourd’hui, nous n’avions pas la vitesse ni le rythme de Max ou de Red Bull », a-t-il reconnu. « C’était l’un de ces week-ends où nous étions un peu plus lents. La course a été difficile, mais je me suis quand même amusé, surtout dans la première partie. »

Le Britannique a également évoqué la fin de course et sa bataille interne avec Piastri, finalement réglée par les consignes d’équipe : « Ça faisait longtemps que nous n’avions pas pu nous battre avec les vainqueurs en tant qu’équipe, donc c’était spécial, même si ça n’a pas tourné en notre faveur aujourd’hui. »

Concernant le championnat, où Piastri conserve la tête avec désormais 31 points d’avance, Norris reste combatif : « Nous n’avons pas eu de chance le week-end dernier ni ce week-end. Max était plus rapide aujourd’hui, je ne pouvais pas faire plus. J’ai tout donné pour le battre. Il mérite cette victoire. Une deuxième place, ce n’est pas mal, mais je dois continuer à faire ce que je fais et garder le cap. »

Un championnat encore ouvert

Grâce à cette deuxième place, Norris réduit légèrement l’écart au championnat, tout en consolidant la belle dynamique de McLaren qui place une nouvelle fois ses deux pilotes sur le podium.
Mais la domination affichée par Verstappen à Monza rappelle que Red Bull reste un adversaire redoutable, surtout sur un tracé où la vitesse de pointe est reine.

À six courses de la fin, Norris devra trouver les ressources pour inverser la tendance et maintenir la pression sur Piastri.