Max Verstappen a battu le record du tour le plus rapide de l’histoire de la F1

À Monza, Max Verstappen a fait tomber un record vieux de quatre ans en claquant le tour le plus rapide de l’histoire de la F1.

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Max Verstappen à Monza
Overtake Agency / Alexis Perrin

À Monza, Temple de la Vitesse, Max Verstappen a fait honneur au mythe. Le triple champion du monde a décroché la pole position du Grand Prix d’Italie ce samedi en 1’18’’792, à la vitesse moyenne vertigineuse de 264,682 km/h. Jamais, en 75 ans d’histoire de la Formule 1, une monoplace n’avait bouclé un tour aussi rapide.

Un exploit à 77 millièmes près

L’histoire s’est jouée à un souffle. À quelques secondes de la fin de la Q3, Lando Norris semblait tenir la pole, McLaren déjà prête à sabrer le champagne.
Mais Verstappen, comme souvent, a surgi au dernier moment, sortant un tour d’anthologie pour battre Norris de 77 millièmes seulement. Oscar Piastri, leader du championnat, complète le top 3 à 190 millièmes.

« Je ne pensais même pas à ça en franchissant la ligne », a avoué Verstappen après coup. « C’est seulement après qu’on m’a dit que c’était le tour le plus rapide de l’histoire… C’est incroyable ! » Sur la radio, le Néerlandais, d’ordinaire impassible, a laissé éclater sa joie : « Oui, oui ! C’est incroyable ! »

Red Bull renaît au Temple de la Vitesse

Il y a un an, Red Bull quittait Monza la tête basse après une sixième place amère et une monoplace jugée « ingérable » par son pilote star. Cette année, la donne est différente : Verstappen a dompté sa RB21 sur un circuit pourtant peu favorable à l’équipe autrichienne. « Ce n’est pas toujours un bon tracé pour nous, alors décrocher la pole ici, c’est énorme », a-t-il souligné en conférence de presse. « L’an dernier, c’était presque un désastre. Cette année, c’est bien mieux. »

Le contraste est saisissant : de l’ombre de 2024 à la lumière d’un record historique en 2025.

Comment Verstappen a trouvé la vitesse absolue

Monza est un circuit particulier : peu de virages, beaucoup de lignes droites, et des réglages d’appuis ultra légers qui rendent les voitures rapides… mais instables. « Tu dois t’engager à fond », explique Verstappen. « Avec si peu d’appui, c’est facile de perdre la voiture sous freinage ou dans les chicanes. »

C’est justement dans ces chicanes que le Néerlandais a fait la différence. Plus agressif au freinage dans la première Variante, il a aussi mieux relancé en sortie de la Roggia, grappillant des dixièmes précieux. Dans le dernier secteur, il a arraché la pole pour… six millièmes de mieux que Norris !

Un record aidé par un nouveau bitume posé en 2024 et des vibreurs plus ouverts, mais aussi par l’évolution des voitures de la génération actuelle, plus efficaces en virages rapides que leurs devancières.

En claquant le tour le plus rapide de l’histoire, Verstappen a rappelé à tous qu’il reste un maître du tour parfait. Mais dimanche, il devra faire face à deux McLaren affamées et à une Ferrari portée par ses supporters. À Monza, la vitesse fait les héros… mais la course décide des légendes.

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