La domination de Max Verstappen, un casse-tête pour Liberty Media

Liberty Media, l'organisme qui gère la F1 estime que la domination de Max Verstappen est un "défi" à gérer pour les audiences. Différents protagonistes tentent de trouver des solutions pour continuer à attirer du monde et éviter que le public ne se délaisse de la discipline.

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La domination de Max Verstappen, un casse-tête pour Liberty Media

À ce rythme, à la fin de l’année, le public connaîtra par coeur l’hymne hollandais. Max Verstappen poursuit sa domination sur la Formule 1 pour la troisième saison consécutive. Et en 2023, elle semble avoir atteint son paroxysme.

Le Néerlandais a remporté 11 des 13 courses de l’année, dont dix de suite. Ce qui constitue un record en Formule 1. Avec son coéquipier, Sergio Perez, Red Bull n’a plus perdu depuis le Grand Prix d’Abu Dhabi, l’an dernier.

Trouver des arguments

Face à une telle domination d’un pilote et de son écurie, Liberty Media, qui gère la discipline, craint que les audiences dégringolent, surtout à une période où la F1 est en pleine croissance. « Le milieu de peloton est assez intéressant, et nous pouvons démontrer statistiquement qu’il y a plus de dépassements qu’il n’y en a jamais eu », commence Greg Maffei, à la tête de Liberty Media.

« Évidemment, le défi est que Max Verstappen connaît une année incroyable, ou une année record. Stefano Domenicali essaie à juste titre de changer son orientation de communication et de dire : « Venez assister à cet événement historique, on n’a jamais vu un tel succès, vous ne voulez pas manquer ça ». Nous verrons si cela fonctionne. »

Impressionné par la vitesse de Max Verstappen

« La réalité, c’est que nous avons un produit compétitif très attrayant, si on excepte le fait que Max est très rapide. À moins de lui casser la jambe, à la Tonya Harding*, je ne sais pas trop ce que nous pouvons faire à ce sujet. »

Malgré les craintes de pertes d’audience, Liberty Media reconnaît que le pilotage de Max Verstappen est l’un des plus beaux de ces dernières années. Avec une entrée en virage agressive et rapide, tout en contrôlant sa monoplace.

*Scandale dans le milieu du patinage artistique où Tonya Harding a été condamnée en justice et exclue par sa fédération sportive pour avoir agressé Nancy Kerrigan puis l’avoir blessée au genou avec une barre de fer. Et ce, pour qu’elle ne participe pas aux Jeux Olympiques de Lillehammer, en 1994.

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