Pas de révolution en F1 avant 2017
La réunion, qui s'est tenue à Genève ce mardi avec les instances dirigeantes de la Formule 1 et les représentants des équipes, n'a pas débouché sur des décisions radicales concernant le futur à court terme de la discipline.
Selon <i>Autosport</i>, la réunion qui a eu lieu à Genève ce mardi entre les instances dirigeantes et les représentants des écuries de Formule 1 n’a pas accouché de profondes modifications pour le futur de la discipline.
Plusieurs points étaient à l’étude concernant une profonde restructuration technique de la Formule 1, qui aurait pu avoir lieu dès 2016. Des changements aérodynamiques, une motorisation différente, des tailles de pneumatiques plus importantes, faisaient, entre autres, partie des pistes explorées pour améliorer le spectacle et rendre le pilotage des monoplaces plus difficile.
Toujours selon <i>Autosport</i>, les équipes ne seraient pas parvenues à s’entendre et auraient préféré avoir plus de temps pour réfléchir aux divers changements qui pourraient être apportés. La révolution attendue en Formule 1 n’aura donc pas lieu, au minimum, avant 2017.
Hier, en marge de la réunion, Ferrari avait présenté <a href="/f1/actualite/19432-ferrari-nous-presente-sa-vision-du-futur-de-la-f1.html" target="_blank" title="">une monoplace concept</a>, élaborée par son bureau d’étude à partir de ce qu’auraient pu être les nouvelles réglementations techniques. On sait que Ferrari, tout comme Niki Lauda, le directeur non exécutif de Mercedes, seraient favorables à un changement de la réglementation moteur, notamment au niveau de la cylindrée, les V6 ne faisant pas l’unanimité.
Le débat va sûrement se nourrir tout au long de la saison, et cette première réunion à Genève n’est qu’un premier pas vers une profonde restructuration de la discipline qui semble trouver aujourd’hui ses limites, tant au niveau technique que financier.