Accident de Bianchi : Philippe, son père, se confie
Le père de Jules Bianchi, Philippe, s'est pour la première fois confié longuement à la presse sur l'accident de son fils et sur la longue attente à laquelle sa famille doit désormais faire face.
Philippe Bianchi, le père du pilote Marussia gravement accidenté le week-end dernier au Japon, s’est confié au quotidien Nice-Matin hier. Il est revenu notamment sur l’état de santé toujours critique de son fils, qui est actuellement toujours dans l’unité des soins intensifs de l’hôpital de Yokkaichi.
Pour la famille, il s’agit d’une attente insoutenable, mais tout le monde fait bloc derrière Jules qui se bat toujours contre la mort : « Il n’y a pas de changement notable. Tout le monde sait qu’il est dans une phase critique. Jules se bat comme il s’est toujours battu. Comme en course. Il est fort. Il y a vraiment un élan extraordinaire que je ne pouvais pas soupçonner même si je sais que Jules est un gentil gamin. »
Philippe Bianchi se dit également très satisfait de la manière dont son fils a été pris en charge par les médecins japonais qui travaillent également en étroite collaboration avec le professeur Gérard Saillant, et le neurologue italien dépêché sur place par Ferrari : « Le professeur Saillant ainsi que le spécialiste italien venu à la demande de Ferrari collaborent parfaitement avec les neurochirurgiens locaux. Donc il ne peut pas être mieux entouré. »
Toute la famille Bianchi a été très touchée par l’élan de solidarité qui a eu lieu après ce tragique accident et notamment par le geste de Jean-Eric Vergne qui a fait éditer et distribuer des stickers de soutien pour Jules : « Grand copain de Jules, Jean-Eric Vergne a eu un geste vraiment sympa en faisant produire un sticker spécial qui sera collé sur toutes les monoplaces, F1, GP2 et GP3, à Sotchi, » s’est confié le père de Jules.
Pour le moment, Philippe Bianchi ne souhaite pas revenir sur les circonstances de l’accident, dont il n’a souhaité voir aucune image : « Je ne veux pas voir la vidéo ! » Il précise cependant : « Difficile de parler d’un fait de course. A mes yeux, ça ressemble plus à un accident de la circulation. En fonction de ce qui va se passer, j’aurai sûrement des choses à dire plus tard. »