Ferrari : Encore trop tôt pour voir les effets de la restructuration

Avec le départ de Stefano Domencali plus tôt dans l’année, et celui de Luca di Montezemolo annoncé pour les prochains jours, Ferrari est en train de vivre une de ses restructuration les plus importantes depuis des années.

Cependant, son impact sur l’équipe de Formule 1, véritable vitrine du constructeur italien, est encore difficilement quantifiable, comme le précise le directeur sportif de la Scuderia, Marco Mattiacci dans les colonnes d’Autosport : « Il est encore trop tôt pour dire comment cela va fonctionner. De mon point de vue, nous sommes extrêmement chanceux car nous avons travaillé avec un impressionnant et légendaire manager, Luca di Montezemolo et maintenant, avec Monsieur Marchionne. »

Mattiacci compte sur cette nouvelle arrivée à la tête de Ferrari pour entamer des discussions sur l’avenir de l’équipe de Formule 1 et sur les projets à venir pour refaire de l’écurie au cheval cabré une championne du monde : « Il est très important d’apprendre et de discuter de sujets cruciaux. Tout le monde a pour but de ramener Ferrari au sommet. »

Les progrès ont déjà été entrevus à Singapour, notamment en qualifications et aux essais libres qui ont vu Fernando Alonso se hisser en haut des feuilles de temps, pratiquement sur le même rythme que les Red Bull de Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo : « Nous avons vu quelques grosses améliorations sur la voiture. Nous sommes à peu près sur le même rythme que les Red Bull. Mais bien entendu, le but ultime est de gagner, pas de rattraper les autres. »

Du côté de Kimi Raikkonen, le discours est également optimiste, tout en restant réaliste sur l’environnement si particulier qui entoure la Scuderia : « Ferrari n’est pas un environnement facile quand les résultats ne sont pas bons. Mais je pense que nous avons une bonne équipe et que nous pouvons nous améliorer grandement dans les années à venir en étant sûr d’être au bon endroit pour progresser jusqu’à là où nous devons être. Je pense qu’il y a de bons changements de fait et qu’ils seront payants dans le futur. »