GP d’Allemagne : Plus de puissance pour les moteurs Renault F1 ?

La dernière séance d’essais libres, à Hockenheim, pourrait être le point de départ d’une évolution majeure du côté de Renault Sport F1. Le motoriste français devrait profiter de cette ultime heure de tests pour finir de mettre au point un logiciel censé augmenter la puissance du bloc hybride.

Essayée dès les tests de Silverstone, la semaine dernière, cette évolution du software n’a pas pu être exploitée correctement en raison d’une mauvaise intégration dans le système logiciel. Hier, en revanche, lors de la première journée du GP d’Allemagne, les relais ont été plus concluants. Rémi Taffin, le responsable des opérations en piste de Renault, explique pour Autosport : « Nous l’avons testé à Silverstone, mais nous n’avons pas pu l’essayer comme nous le voulions. Nous avons roulé avec [vendredi] et ça semble prometteur, mais il y a toujours besoin d’un peu de mise au point. »

« Les EL3 sont évidemment une session rapide, mais nous travaillons pour avoir les bons réglages, et si c’est le cas, ça devrait être un pas en avant. » Quand il s’agit de quantifier les gains potentiels, Taffin se montre optimiste : « Nous ne parlons pas de centièmes, nous parlons de dixièmes. »

En 2014, les Formule 1 sont dotées d’un bloc hybride, composé de six parties différentes. L’évolution logicielle du constructeur de Viry-Châtillon a pour but d’améliorer les qualités du moteur thermique : « L’idée est de rendre le moteur thermique plus efficace. La quantité d’essence est limitée, donc si vous rendez le moteur plus efficient, vous obtenez plus de puissance. Mais ce n’est pas toujours facile à faire. »

Il est à signaler que Red Bull, l’écurie la plus performante motorisée par Renault, a affiché durant les EL2 un rythme sur les longs relais qui semble s’être rapproché de celui des Mercedes. Reste à savoir si ce constat se vérifiera en qualifications et, surtout, en course.