Ferrari : Räikkönen va pour l’instant moins vite qu’Alonso

James Allison est arrivé chez Ferrari en cours de saison 2013, en provenance d’une écurie Lotus en proie à des difficultés financières. Intronisé au poste de directeur technique, l’ingénieur britannique n’a pas beaucoup pesé sur le travail engagé depuis plusieurs saisons déjà, par la Scuderia en vue de préparer la saison /f1/actualite/17766-ferrari-raikkonen-sestime-malchanceux.html. Il est revenu sur le début de saison de son équipe, tout en livrant son avis sur les difficultés de Kimi Räikkönen.

Ainsi, interrogé sur les difficultés du Finlandais par rapport à son équipier au volant de la F14-T, James Allison ne se montre pas convaincu en déclarant : « Je ne suis pas sûr qu’il soit totalement juste de dire qu’il a plus de mal que Fernando, » repris par <i>Sky Sports</i>.

Pour lui, les difficultés sont les mêmes : « Ils ont, tous les deux, des retours similaires avec la voiture, et il y a des aspects règlementaires qui rendent la voiture plus difficile à conduire pour le pilote. Il y a bien plus de couple, beaucoup moins d’adhérence aérodynamique, et les pneus sont délibérément moins agressifs que la saison passée. »

« Tout cela signifie qu’elles sont assez délicates à piloter, ce n’est drôle pour personne, que ce soit à l’avant ou en fond de grille. Les problèmes de Kimi au freinage, à la rétrogradation, sont les mêmes que Fernando et pratiquement les mêmes que connaissent les pilotes des autres équipes, » explique le Britannique.

Son constat est donc clair sur la performance de Kimi Räikkönen : « Il va juste moins vite que Fernando pour le moment, mais cet écart se réduit progressivement. » Actuellement, Fernando Alonso est 3ème du championnat pilotes avec 61 points, contre 17 à son équipier, qui a récemment affirmé avoir en partie fait preuve <a href="/f1/actualite/17766-ferrari-raikkonen-sestime-malchanceux.html" target="_blank" title="Ferrari : Räikkönen s’estime malchanceux">de malchance</a>.

<b>Un châssis pas au niveau de Mercedes et Red Bull</b>
Concernant l’écart avec les concurrents, et notamment la performance de la Ferrari F14-T, James Allison ne se voile pas la face : « C’est difficile. Rendre rapide une voiture qui n’était pas rapide dès la première course est un sacré défi. »

Ce d’autant plus que les autres compétiteurs ont un rythme de progression similaire : « Il est très difficile de produire un niveau d’améliorations substantiellement différent des gens avec qui nous nous battons. Cependant, nous avons eu une course ou deux où les pièces apportées sur la piste étaient utiles, sans être de grands pas en avant. »

« Nous espérons que dans les courses à venir nous aurons une progression plus régulière sur des choses qui nous permettront d’améliorer notre compétitivité. Mais nous ne saurons évidemment pas avant d’y être parce que ça dépend de ce que les autres font. »

Il se veut réaliste quant au niveau réel du châssis de la monoplace rouge : « Je ne pense pas que nous pouvons prétendre avoir produit un châssis qui, pour le moment, est l’égal de ceux de Mercedes ou Red Bull. Nous ne sommes pas très loin derrière, mais il y a du travail à faire avant que nous soyons complètement satisfaits de la performance du châssis. »